RMC Sport

L’OL avec le Real en tête

Kim Källström

Kim Källström - -

Après sa victoire contre Saint-Etienne, Lyon a l’occasion de reprendre une dernière bouffée d’oxygène en Ligue 1 vendredi contre Nancy avant de plonger dans les 8e de finale de la Ligue des champions. Où l’attend un nouveau choc face au Real Madrid.

L’Olympique Lyonnais zapperait bien le prochain rendez-vous de son calendrier, vendredi contre Nancy (20h45). Pour passer directement à la réception du Real Madrid mardi à Gerland, en 8e de finale aller de la Ligue des Champions. Un rendez-vous qui est déjà dans toutes les têtes lyonnaises, un an après leur qualification pour les quarts de finale face aux Madrilènes. Mais avant de viser un nouvel exploit, les Lyonnais doivent gérer les affaires courantes. Prendre au sérieux Nancy et confirmer la belle victoire dans le derby.

« Ça servirait à quoi de gagner 4-1 à Saint-Etienne et de ne pas faire le résultat qu’il faut contre Nancy ? » a prévenu Claude Puel. L’OL, avec sept points de retard sur Lille, ne peut pas faire d’impasse en Ligue 1. « On sait où ce match se situe et que ce n’est pas une affiche, reconnaît l’entraîneur lyonnais. Ce sont les matchs les plus difficiles à jouer. Pour moi, c’est par exemple un match plus difficile que celui de Saint-Etienne. Il n’y a pas photo. »

Puel a supervisé le Real

Le ton se veut inquiétant. Car comme Kim Källström, ses joueurs ont davantage révisé leurs classiques sur le Real Madrid que relu leurs fiches sur Nancy. « Ils défendent un petit peu mieux, ils jouent mieux en équipe, a remarqué le Suédois. On voit la patte de José Mourinho. Ça va être encore plus difficile que l’année dernière. Le Real est meilleur cette année. Mais on sait qu’on est capable de le faire. » « Une grande équipe, c’est celle qui répond présent dans ce genre de match » rappelle encore Claude Puel à propos de la venue de Nancy.

Mais il ne peut pas, lui non plus, s’interdire de penser au Real. Au lendemain de la visite de José Mourinho à Saint-Etienne, Claude Puel est allé à Barcelone superviser la Maison Blanche contre l’Espanyol. « C’est une équipe que je respecte, qui a de la qualité, qui a sûrement plus de densité physique et de joueurs de devoir que la saison dernière, a-t-il expliqué. Il y a six joueurs qui travaillent énormément et quatre qui font le spectacle. Mais on aura le temps d’en reparler. Il y a Nancy avant. » Et une bonne occasion de vérifier le pouvoir de persuasion de Claude Puel sur ses joueurs.

Laurent Picat avec EJ à Lyon