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L’OL ne se laisse pas griser

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Malgré leur très belle victoire contre Benfica (2-0), les Lyonnais ne veulent pas prendre leur déplacement à Arles-Avignon à la légère. Toujours sous pression, Claude Puel et ses joueurs devront l’emporter avec la manière.

A Lyon, c’est la semaine des paradoxes. Le match de mercredi contre Benfica (2-0) ? Presque une promenade de santé pour des Lyonnais qui n’ont jamais été affectés en Ligue des champions par leurs déboires en championnat. Bien plus abordable sur le papier, la rencontre de ce dimanche à Arles-Avignon est en revanche beaucoup plus cruciale pour l’avenir de Claude Puel et de ses hommes. Malgré une série en cours de quatre victoires, la moindre contre-performance face à un promu faiblard (1 point en 9 journées) pourrait replonger illico l’OL dans le doute. « Contre Arles, il faudra gagner, clame Kim Källström. C’est la seule chose qui nous concerne. »

Puel : « Lyon, c’est un peu Hollywood »

Comme la plupart de ses coéquipiers, le Suédois préfère éviter les questions sur l’avenir de son coach, avec qui Jean-Michel Aulas effectuera un « bilan » la semaine prochaine. « C’est aux dirigeants de gérer ça, ajoute-t-il. Les joueurs n’ont pas à réfléchir là-dessus ou à faire de commentaires. » L’intéressé, lui, préfère surfer sur les bons résultats de son club pour se redonner du crédit. « Ça fait du bien, glisse-t-il. Lyon, c’est un peu Hollywood. J’en ai pris mon parti depuis que je suis arrivé. »

Comme toujours avec Claude Puel, seul le travail importe. « Ce qui m’intéresse, c’est le terrain, ajoute l’entraîneur lyonnais. Je veux voir mes joueurs monter en puissance. Tout le reste, ce sont des à-côtés. » Qui pourraient tout de même prendre des allures de tremblement de terre en cas de faux-pas face à un ACA qui n’a toujours pas remporté la moindre victoire en L1…