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L’OM a-t-il eu peur du PSG ?

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Malgré un but d’avance et une supériorité numérique, l’OM n’a pas réussi à battre le PSG dimanche au Stade-Vélodrome (1-2). L’occasion pour la Dream Team de débattre sur l’état d’esprit des joueurs d’Elie Baup

Pour Vincent Moscato, les Marseillais n’ont pas eu peur des Parisiens mais ils sont tout simplement tombés sur beaucoup plus fort qu’eux. « Les Marseillais sont bloqués. Le discours du président Vincent Labrune avant le match était normal. Marseille ne peut afficher sa peur avant de défier le PSG. Avant la rencontre, tout le monde est gonflé à bloc. Le problème, c’est qu’il y a l’accident psychologique. Tu te soumets car l’équipe en face est puissante. Elle est rude, dure ! Elle a très bien joué. Ce n’est pas une question de peur, mais les Marseillais ont sombré psychologiquement. Ils se sont dits : « On ne va pas y arriver. »

A la limite, peut-être qu’ils ont eu l’appréhension de morfler. C’est pourquoi ils sont rentrés dans leur coquille. Après l’égalisation du PSG, la cassure est nette. C’est bien beau de dire qu’ils auraient dû attaquer. Ce sont des paroles, mais après il y a les actes et l’état d’esprit que tu affiches sur le terrain. Tu prends un coup d’assommoir terrible et tu te dis que ça va être dur de se découvrir et tu ne fais plus rien. Ils n’ont pas peur dans l’engagement physique mais peur de morfler. »

Di Meco : « Un match se gagne aussi avec le cerveau ! »

Eric Di Meco, lui, est plus nuancé, mais il refuse de parler de peur. « J’ai entendu dire que le PSG était l’équipe de l’argent et l’OM celle du cœur, assure le membre de la Dream Team. Il y a deux jours, on nous a dit que l’OM allait donc gagner ce match avec le cœur. Bientôt on me dit qu’il faut aussi les cou… pour gagner ces matches-là. C’est vrai.

Par contre, je n’ai jamais entendu un mec dire qu’un match se gagne aussi avec le cerveau ! J’ai entendu un joueur dire : « Quand on s’est retrouvé à 11 contre 10 à 1-0, on a reculé pour jouer les contres. » Mais quand tu joues à 11 contre 10, c’est l’adversaire qui joue les contres ! Ce contexte est inespéré et on savait que le PSG allait marquer un but, alors il fallait continuer à attaquer, à mettre de la folie dans le match. » 

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