L’OM brandit la menace du boycott

Les dirigeants marseillais ont décidé de faire appel devant la commission d'appel de la Ligue de la décision de la Ligue de fermer les portes du Parc des Princes à ses supporters pour le match PSG-OM du 7 novembre. Ils pourraient même renoncer au déplacement...

La « famille olympienne », comme elle se nomme elle-même, est bien décidé à aller jusqu’au bout pour récupérer son quota de places pour la rencontre PSG-OM, le 7 novembre. Ce lundi soir, après deux heures de réunion, la direction de l’OM et les principales associations de supporters marseillais ont publié un communiqué commun. Le club a décidé de faire appel de la décision de la Ligue, qui souhaite interdire l’accès des Marseillais au Parc. Quant aux associations, elles « utiliseront les recours juridiques possibles en saisissant le tribunal administratif » dès ce mardi.
« S’il y a un problème avec les supporters parisiens, ce n’est pas à nous de payer les pots cassés, estime Christian Cataldo, le président des Dodger’s. Ce n’est pas acceptable. » Un avis partagé par Jean-Claude Dassier. « Que les Marseillais soient les seuls supporters de France à ne pas pouvoir monter au Parc, ce n’est pas normal, estime le président marseillais. Ils sont vexés, humiliés. J’espère qu’on va pouvoir faire évoluer cette situation. »

Dassier : « Des supporters vexés et humiliés »

Le club phocéen laisse même entendre qu’il pourrait boycotter la rencontre si ses recours n’aboutissaient pas. « Si les conditions de sécurité ne sont pas réunies pour nos supporters alors le club estime qu’elles ne le sont pas aujourd’hui pour le staff, les joueurs et les dirigeants », assure-t-il dans son communiqué. « Boycotter la rencontre ? Ce serait prématuré, répond Jean-Claude Dassier quand on l’interroge là-dessus. Mais vous avez bien lu le communiqué… »
Dirigeants et supporters ont décidé de se retrouver en fin de semaine ou en début de semaine prochaine pour voir quelles suites donner à leurs actions. Mais ils n’ont pas l’intention de céder. « De toute façon, on est dans un pays libre, conclut ironiquement Christian Cataldo. Si l’on veut faire un car de supporters pour aller au Louvre ce jour-là, on peut. »

C. Z.