L’OM résiste au PSG

- - -
Il n’y aura donc pas de vainqueur lors de ce sommet de la 8e journée. Dos à dos après quatre coups d’éclats en première mi-temps, l’OM et le PSG se sont quittés sur un match nul logique (2-2), ce dimanche, au Stade-Vélodrome. Grâce à André-Pierre Gignac, auteur d’un doublé (17e, 32e), Marseille garde les commandes du championnat et ses trois points d’avance sur les Parisiens. De son côté, le club de la capitale peut encore une fois dire « Merci Zlatan ». Lors de deux minutes irréelles, sur la « planète Ibra », le Suédois d’un doublé fracassant a éteint le Vélodrome.
Alors que la rencontre tarde à trouver son rythme, André-Pierre Gignac débloque les 22 acteurs dès la fin du premier quart d’heure. Après s’être « amusé » avec Christophe Jallet, l’ancien Toulousain trompe Salvatore Sirigu d’un joli tir croisé (17e, 1-0). Mais alors que le Vélodrome baigne dans le bonheur, un homme, Zlatan bien sûr, lui ferme le clapet en l’espace de deux minutes. D’abord grâce à une volée en mode kung fu (1-1, 23e), puis sur un coup franc en forme de missile de 25 mètres (1-2, 25e). Signé Zlatan.
Mais alors qu’on pense les Marseillais KO debout, un joli coup de tête de Gignac remet les deux équipes à égalité (32e, 2-2). Il n’y pas des occasions de but, il y a des buts, tout simplement. « On leur a mis une grosse pression pendant 15 minutes, remarque Gignac. Après On a eu un coup de moins bien et on encaisse ces deux buts sur coups de pied arrêtés. C’était un match assez fermé. Dans l’ensemble, c’est un bon point. On est premier, les Parisiens sont à trois points derrière nous. On fait notre petit bonhomme de chemin. »
Amalfitano-Matuidi, ça chauffe
Et la nervosité alors ? Elle fait son apparition à l’approche de la mi-temps. Un vilain geste d’Amalfitano sur Matuidi fait chauffer la température. A la pause, le premier adresse même une claque au Parisien au moment de rentrer aux vestiaires. Moment choisi par Carlo Ancelotti pour sortir Javier Pastore, encore une fois hors-sujet dans un grand rendez-vous. Mais Kévin Gameiro, son remplaçant, manque une occasion en or sur une ouverture de Ménez (53e). Beaucoup moins enlevée, la deuxième mi-temps dominée par les Parisiens nous endormirait presque. Finalement, ce point convient à tout le monde. Le 30 octobre prochain, pour un 8e de finale de la Coupe de la Ligue au Parc des Princes, il faudra un vainqueur.