L’OM veut chasser "l’énorme stress"

Après sept matches sans victoire, l’OM se déplace à Lille dimanche (17h) avec la volonté de renouer avec la victoire. Mais Michel et Romain Alessandrini ne cachent pas une grande part de stress.

« Je me sens pareil que le premier jour lorsqu’on a gagné 6-0 (contre Troyes, ndlr). Je savais que ce serait très dur et qu’on n’en resterait pas là… » Michel, qui ne perd jamais son sourire charmeur lorsqu’il fait face aux médias, a vu juste. Ses joueurs, qui restent sur une inquiétante série de sept matches sans victoire toutes compétitions confondues, dont un deuxième revers en Ligue Europa jeudi à Braga (3-2), ont la tête sous l’eau. « Je ne veux pas prendre leur défense, mais la situation de stress est énorme après ce match, reconnait-il. A l’OM, être un bon joueur ne suffit pas. Il faut savoir supporter la pression. Idem pour un entraîneur. »

Michel : « J’attends un match d’hommes »

Tendus, les Marseillais ? Romain Alessandrini le confirme : « On a la pression du résultat, c’est normal. Ça joue un peu sur notre humeur, notre ressenti. Peut-être qu’on est un peu stressé. » La pression pourrait encore monter d’un cran dimanche après-midi (17h), puisque l’OM se déplace à Lille. « Demain (dimanche), j’attends un match d’hommes, un match pour des joueurs qui veulent jouer à l’OM, prévient Michel. Ils savent ce qu’on attend. »

Alessandrini : « Normal que Labrune prenne la parole »

« On », c’est aussi le président, Vincent Labrune, auteur d’un discours musclé dans le vestiaire marseillais jeudi soir à Braga. « Que ce soit comme joueur ou entraîneur, je n’avais jamais vu un président intervenir de la sorte, avoue Michel. Mais c’est lui qui commande. Je préfère un président qui met ses joueurs devant leurs responsabilités. » Du côté des Marseillais, justement, la sortie de Vincent Labrune a fait parler. « C’est normal que le président prenne la parole et remotive ses troupes, commente Romain Alessandrini, qui était au contrôle anti-dopage pendant le speech. On va voir si est capable de réagir. » Et surtout de (re)gagner.

la rédaction avec YP à Marseille