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L1 : Le carnet de notes de Jean-Michel Larqué

Jean-Michel Larqué

Jean-Michel Larqué - -

Chaque lundi, l'un des membres de la Dream Team RMC distribue ses bons et mauvais points aux acteurs de la journée de L1 écoulée. Cette semaine, c'est Jean-Michel Larqué qui s'y colle.

Mon joueur : Wissam Ben Yedder (Toulouse)

« Il a réussi à faire presque aussi bien que Zlatan Ibrahimovic, en marquant deux buts et en délivrant une passe décisive, dans une équipe moins tournée vers l’offensive que le PSG. En plus, il l’a fait face à Lyon, qui était censé être plus difficile à manœuvrer que Troyes ».

Mes bides : Lyon et Rennes

« Ce week-end, j’ai un double bide. Le premier concernant la dramatique apathie des Lyonnais à Toulouse (défaite 3-0). Ils ont été balayés comme un fétu de paille. Ils n’ont pas résisté l’ombre d’une seconde. Le deuxième, c’est le Stade Rennais, qui ne confirme pas son exploit réussi au Parc des Princes la semaine passée. Il se fait taper à domicile par un quasi-relégable (1-0 contre Evian-Thonon-Gaillard) ».

Mon coaching : Christophe Galtier (Saint-Etienne)

« Il a lancé Romain Hamouma au bon moment face à Valenciennes (1-0). Il marque sur l’un de ses premiers ballons. On connait la valeur de ce joueur. Mais il traversait une passe un peu difficile ces temps-ci. Il aurait pu prendre comme une petite punition le fait de débuter sur le banc. Mais visiblement, il a compris la décision de son entraîneur. Et il l’a fait mentir, dans le bon sens du terme ».

Mon coup de gueule : Les penalties

« Il y a des règles à respecter. Et notamment la loi sur le penalty. Je trouve qu’aujourd’hui, certains soi-disant spécialistes ou consultants font des remarques qui sont fausses. Du style : ‘Le défenseur a taclé trop virilement mais l’attaquant avait de toute façon perdu le ballon’ ou alors, et c’est le cas de Verratti face à Troyes : ‘Il a touché le ballon donc il n’y a pas penalty !’ A partir du moment, où un défenseur bloque la cheville d’un attaquant, il y a penalty. On a l’impression parfois que certains arbitres oublient les lois du jeu et arbitrent selon les lois du public ».