La patience a payé pour l’OM

Vainqueur d’une équipe niçoise trop rapidement réduite à 10, l’OM renoue avec le succès, à trois jours de son match décisif de Ligue des champions face au Real Madrid.

L’OM a du faire preuve de persévérance pour finalement l’emporter face à l’OGC Nice ce samedi soir (3-1). La prestation marseillaise fut parfois poussive, mais surtout intelligente, face à des Niçois réduits à 10 toute une mi-temps. Mais il faudra que les Marseillais hissent leur niveau de jeu d’un cran, ce mardi face au Real Madrid, s’ils souhaitent se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Les Phocéens peuvent remercier le défenseur niçois Onyekachi Apam. Le capitaine azuréen s’est fait expulser, après un coup de tête stupide sur Gabriel Heinze. Il a laissé ses partenaires à 10 juste avant la fin de la première période. Ce carton rouge laissera des regrets. Avant le coup de sang d’Apam, Nice, privé de Loïc Rémy, a montré des qualités collectives intéressantes. Anthony Mounier, sur son côté gauche, a souvent donné le tournis à la défense olympienne. 

Il n’en fallait pas tant aux Marseillais qui sont entrés dans le match avec détermination. Positionné haut, le bloc de Didier Deschamps a concédé en début de match des espaces dans le dos de l’axe Diawara-Heinze, comme souvent ces dernières semaines. La paire fut d’ailleurs prise de court sur le but niçois. La remise de Bagayoko sur le but Coulibaly, d’une belle frappe du gauche (33e), a mystifié les deux défenseurs centraux. Laurent Bonnart a également dû souvent couvrir ses deux coéquipiers (4e, 29e) pour éviter aux Niçois de marquer. 

Mais plusieurs satisfactions se dégagent tout de même du match. L’efficacité retrouvée de l’attaquant marseillais, Mamadou Niang en est une. Sur un splendide travail collectif, mené par un grand Fabrice Abriel, le Sénégalais a marqué son premier but (19e) depuis deux mois. Lucho Gonzalez a confirmé ce samedi soir son retour en forme, entrevu depuis ses trois derniers matchs. L’Argentin a redonné l’avantage (77e) aux Marseillais, sur une belle remise de Niang. Didier Deschamps pourra également se réjouir de la profondeur de son banc. Mathieu Valbuena, entré en jeu, à la place d’Edouard Cissé, a amené plus de vivacité sur le côté droit. Quant à Bakary Koné, il a inscrit le dernier but (86e). L’OM peut maintenant penser un peu plus à l’immense défi qu’il attend face au Real Madrid.

P.B.