La stat inaperçue qui explique pourquoi le PSG a plus impressionné Eric Roy que le Real Madrid

"Mission impossible". C'est par ces mots qu'Eric Roy qualifie la probabilité de voir le Stade brestois se qualifier face au Paris Saint-Germain à l'issue du barrage de la Ligue des champions qui oppose les deux clubs français. Avant cette double confrontation, l'entraîneur breton est venu faire le point sur les chances brestoises dans l'émission Stephen Brunch sur RMC.
Interrogé pour savoir comment il comptait préparer ces barrages et s'il avait tiré des enseignements de la défaite 2-5 face au même club parisien ce week-end en Ligue 1, Eric Roy répond: "On a déclenché l'opération mission impossible sur cette double confrontation."
Eric Roy "dégouté" de jouer contre le PSG en Ligue des champions
"Déjà les battre une fois sur un match sec c'est compliqué, mais alors sur une double confrontation, c'est encore plus compliqué... On a appelé Ethan Hunt (le personnage incarné par Tom Cruise, NDLR). On est dans un projet Mission impossible. Mais dans Mission impossible à chaque fois, Ethan Hunt réussit", rigole le coach breton.
Il reconnaît cependant être déçu d'affronter un club français en Ligue des champions et aurait préféré affronter un autre club que le PSG: "Je l'avais connu en tant que joueur quand j'étais à l'OM, en quarts on était tombé contre Monaco, à l'époque déjà on était dégouté. Le foot européen c'est pour jouer des équipes différentes, voir des choses différentes."
"Le PSG doit aussi être dégouté aussi parce qu'il jouait soit nous soit Monaco...", juge-t-il aussi. "Pour nous, ça aurait pu être Lille ou Monaco c'était pareil, on aurait été déçu. C'est la malchance de notre classement final qui nous donne cette situation-là."
"Ils ont couru plus que nous en ayant plus le ballon..."
Eric Roy assure d'ailleurs qu'il voit dans le PSG un prétendant au titre en Ligue des champions: "Cette équipe est bien meilleure collectivement. À l'inverse de ce qu'on a connu contre le Real Madrid, où on a pu poser notre jeu, jouer un peu... Dans cette équipe du PSG tout le monde court, tout le monde attaque et tout le monde défend. Ils ne gagneront peut-être pas la Ligue des champions mais ils se posent en sérieux candidat."
Puis il explique plus en détails: "Hier face au PSG, on avait moins le ballon. Et habituellement, quand on a moins le ballon, on court beaucoup plus que l'adversaire. Et je me suis dit: 'On a dû courir beaucoup, sûrement plus qu'eux.' Contre le Real Madrid, on avait couru 120 km et le Real avait couru 112 km. On avait couru 8 km de plus. Hier on a couru 122,2 km, sans doute notre meilleure performance physique, et eux... 122,4 km. Ils ont couru plus que nous en ayant plus le ballon..."