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La touche italienne du PSG

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Sous l’impulsion de Leonardo et Carlo Ancelotti, le PSG version Qatar a désormais un fort accent italien. Avant le déplacement à Nice ce dimanche (17h), décryptage de la nouvelle filière gagnante du leader de L1.

Leo, « l’Italien »

C’est peu dire que Leonardo aime l’Italie. Après cinq saisons passées à l’AC Milan en tant que joueur, le Brésilien s’est forgé une solide réputation d’entraîneur-dirigeant chez les Rossoneri puis à l’Inter. En 2008, le gaucher est même naturalisé après douze années comme résident. Avant de devenir entraîneur de l’AC Milan, « Leo » fait ses armes en tant que recruteur au Brésil. Il est notamment l’un des grands artisans de la venue de Kakà à l’AC Milan en 2003. Ces réussites, associées à son intelligence et à son énorme réseau ont été l’une des clés de l’intersaison parisienne. Et la raison pour laquelle QSI a fait appel à ses services pour bâtir le nouveau PSG.

Carlo Ancelotti, « Il maestro »

En Europe, les managers qui gagnent ne sont pas légion. Carlo Ancelotti en fait partie. Sa science tactique et sa culture de la gagne en font l’archétype de l’entraîneur italien. A Parme, à la Juve avec Zidane, au Milan AC puis à Chelsea, Ancelotti a su gérer avec classe les ego. Quant à son aura, c’est un aimant à stars. Cela tombe bien, c’est de tout cela dont avait besoin le PSG. Quant à sa venue, elle trouve, elle aussi, sa source de l’autre côté des Alpes : « A Milan, Leonardo était l’un de mes protégés, explique Ancelotti. On a toujours d’excellents rapports. On peut même parler d’une véritable amitié. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais venu le voir au mois de novembre ». On connait la suite.

La Serie A, l’antichambre du PSG

Cinq des douze recrues estampillées QSI viennent du championnat italien. Après Menez (Roma), Sissoko (Juve), Pastore et Sirigu (Palerme) l’été dernier, Thiago Motta (Inter) a quitté la Serie A cet hiver pour rejoindre la L1. Cet exode n’a rien de surprenant : « Avec leurs connexions, les dirigeants parisiens se sont naturellement tournés vers le marché qu’ils maitrisaient le mieux », remarque Christophe Mongai, l’agent de Nene. Transféré pour 43M€, l’ancienne idole de Palerme, Javier Pastore, a fait sensation pendant quelques semaines avant de s’éteindre à petit feu. Mais à l’image de Sirigu, épatant depuis ses débuts dans la capitale, les autres recrues « italiennes » n’ont pas déçu.

Un staff technique à l’accent italien

Carlo Ancelotti n’est pas venu seul à Paris. Le technicien italien qui attache beaucoup d’importance à son staff a fait venir avec lui son compatriote Giovanni Mauri, le préparateur physique qui l’accompagne depuis des années au Milan AC et à Chelsea. Leonardo n’est pas en reste. Cet été, le directeur sportif a fait venir l’Italien Angello Castellazzi, en charge des montages vidéo et très impliqué lors des séances d’entraînement. Très proche de « Leo », il fut surnommé « l’œil de Moscou » par les joueurs lorsqu’Antoine Kombouaré était encore en poste.