Larqué : « Le jeu de l’OM est une vraie catastrophe ! »

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« Quand tu vois le match de Marseille, le rythme il n’y en a pas eu. Un peu en première mi-temps, un peu, et pas du tout en seconde mi-temps. Donc s’il n’y a pas de rythme, que cela ne va pas vite, tu te dis que c’est techniquement où les équipes devraient faire mieux. Mais le jeu de l’OM est une vraie catastrophe. Je vais expliquer ma pensée en comparant deux époques différentes. Les joueurs d’aujourd’hui courent plus vite, sautent plus haut et sont plus grands, j’en conviens. Mais les corners, il y a 30 ans, ils étaient toujours à environs 33 mètres du but, sur le côté il y avait le premier adversaire à 9m15, les poteaux faisaient la même taille, les surfaces de réparation faisaient la même taille. Aujourd’hui quand tu fais un petit résumé des coups de pieds arrêtés, des deux côtés d’ailleurs, mais particulièrement de Marseille, c’est une honte. C’est une véritable honte ! Les gars sont arrêtés, le ballon est arrêté, ils sont incapables de lever le ballon, incapables de trouver un partenaire à cinq mètres près. Les supporters de Marseille doivent se dire : « Quand on marque un but c’est tout à fait par hasard », et en seconde période il n’y avait même pas une histoire de hasard puisqu’ils ne sont pratiquement jamais entrés dans la surface de réparation. L’Olympique de Marseille doit plus que se résoudre à jouer le maintien, il doit se résoudre à gagner de temps en temps un match de championnat. C’est déjà ça le problème. Et heureusement que Marseille dans ce championnat bénéficie des performances très moyennes des équipes que l’on croyait pouvoir s’en sortir. Je pense que Marseille a les moyens de faire dix fois mieux, sauf que ça fait trois mois que je pense qu’ils ont les moyens de faire dix fois mieux. Et il y a quand même un paramètre qu’il ne faut pas oublier. Etant donné la situation financière du club aujourd’hui, en cas de non-qualification en Ligue des Champions avec aussi la réfection du stade, je ne sais pas comment financièrement l’OM pourra supporter cela. D’ores et déjà, on est le 2 octobre, et je me pose la question. »