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Larqué : « Nancy a changé de mentalité »

Jean-Michel Larqué

Jean-Michel Larqué - -

Fort de sa victoire face à Troyes (1-0), Nancy est remonté samedi à la 18e place du championnat. Capitaine Larqué, membre de la Dream Team RMC Sport, revient sur ce renouveau depuis l’arrivée de Patrick Gabriel sur le banc et croit au maintien du club lorrain.

« Les statistiques donnaient à l’AS Nancy Lorraine 2% de chances de se sauver. Ils ne sont pas encore sauvés, c’est loin d’être fait. Ils grignotent et il ne me semblerait pas impossible qu’ils atteignent l’inaccessible maintien. Ça se précise, ça peut se faire. Si je regarde leur calendrier, il y a des matches très importants pour eux contre des adversaires directs mais tous les matches sont bien sûr importants. A la limite c’est mieux, quitte à gagner des matches, autant les gagner éventuellement contre des concurrents directs. Effectivement, depuis la prise en main de ce groupe par Patrick Gabriel (pendant la trêve hivernale), il y a eu un changement de mentalité, de méthodes et d’hommes également. Il y a eu aussi, comme ça été le cas hier (samedi), un peu plus de réussite. Peut-être bien qu’ils vont se sauver. »

« Les mystères de la dynamique… »

« Je ne sais pas si c’est le changement d’entraineur qui est la cause de ce renouveau. Il y avait une mésentente patente entre le président et Jean Fernandez, entre Jean Fernandez et le groupe mais on n’oubliera pas que, six mois avant, c’était un sorcier et que six mois plus tard, c’était un bon à rien. Il y a parfois des changements d’entraineurs qui ne se traduisent par rien du tout. Le pauvre Corentin Martins à Brest (défait ce samedi 4-0 à Bastia) en est la preuve. Il y en a d’autres où ça fonctionne et ça a l’air de fonctionner à Nancy, ça fonctionne sur le club et le public. Ce sont les mystères de la dynamique de la défaite qui se transforme en dynamique de la victoire. Je n’irai pas jusqu’à dire : « Changez un seul homme et tout sera meilleur » mais on est obligé de constater que la décision du président Rousselot et de Jean Fernandez ont permis à Nancy de se redresser. »

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