Laurent Nicollin : « Garder Bocaly aurait été parfait »

S’il considère le mercato montpelliérain terminé, le président-délégué du MHSC avoue qu’il aurait aimé conserver Garry Bocaly, reparti à Marseille après un prêt réussi l’an passé en L2.

Laurent Nicollin, Montpellier a recruté très tôt Dernis, Jeunechamp et Pitau. Vite fait bien fait ?
On verra ça dans huit ou neuf mois (sourire). On avait la volonté de construire le plus tôt possible et on y est arrivé parce que les joueurs avaient envie de ce challenge.

Etes-vous suffisamment armé pour vous maintenir ?
Le coach (René Girard) est peut-être plus apte à vous répondre. Je n’ai pas la prétention de dire qu’on est le plus beaux et les pus forts. On a essayé de faire les choses intelligemment, avec des moyens financiers limitées. C’était aussi important d’arriver à conserver Costa et Montaño, qui sont sortis du lot l’an passé en L2. C’est seulement dommage d’avoir perdu Johann Carrasso sur blessure. On a conservé notre ossature et trois ou quatre jeunes qui ont remporté la dernière Coupe Gambardella ont signé un contrat pro. On revient avec une grande humilité.

Votre recrutement est-il terminé ?
Pour moi il est fini. On a jusqu’au 31 août et on verra en fonction d’un éventuel besoin de l’entraineur. On fait confiance à ceux qui sont là. On a voulu que les nouveaux joueurs arrivent vite pour bien s’intégrer à l’effectif. La logique voudrait qu’il n’y ait plus personne.

Même pas un latéral droit suite au retour de prêt de Bocaly à Marseille ?
Peut-être que Marseille ne voudra pas le garder même je ne le souhaite pas pour Bocaly. Si on avait pu le conserver, ça aurait été parfait. Garry un joueur attachant, qui a été heureux chez nous même si Marseille ne se refuse pas. L’avenir est long et on se recroisera peut-être un jour.

Comment voyez-vous cette saison ?
Je la vois difficile. On monte après avoir quitté cinq ans cette magnifique Ligue 1. Je pense qu’il y aura des moments de joie et d’autres difficiles. L’objectif final est de terminer dans les 17 premiers. Si par bonheur on pouvait se maintenir, ce serait à nous de construire dans les années à venir. L’appétit vient en mangeant.

La rédaction-Mercato Show