Le casse-tête de l’OM

Après le report à une date ultérieure de leur déplacement à Annecy pour affronter Evian TG, les Marseillais s’inquiètent pour leur calendrier. Le huitième de finale de Ligue des champions face à l’Inter Milan approche à grands pas. Et le manque de compétition risque de leur être préjudiciable…

Dans le jargon journalistique, on appelle cela un « marronnier ». Tous les ans à pareille époque, l’actualité du ballon rond est monopolisée par les reports de matches dus au froid. Et bien sûr par les problèmes liés à un calendrier complètement chamboulé. Sur ce sujet, l’OM en connaît un rayon. Son déplacement à Annecy pour affronter Evian TG a été officiellement reporté vendredi par la Commission des compétitions. Initialement programmé samedi à 15h, le match aurait pu se dérouler dimanche à la même heure. Mais la pelouse du Parc des Sports étant jugée impraticable, cette rencontre de la 23e journée se jouera finalement à une date ultérieure. Une très mauvaise nouvelle pour les Marseillais, lesquels ont dû aussi faire une croix sur leur séance d’entraînement vendredi après-midi, la neige ayant investi le centre d’entraînement Robert Louis-Dreyfus. Voilà pour les dégâts.
Sur les conséquences, Didier Deschamps n’a pas fini de s’arracher les cheveux. Le prochain match de son équipe qui doit se dérouler mercredi à Saint-Etienne contre Bourg-Péronnas (CFA) en Coupe de France est aussi incertain. « Peu importent les compétitions, c’est embêtant d’avoir des matches reportés », soupire Guy Stéphan, l’adjoint de Didier Deschamps.

Entraînement annulé

En cas de nouveau report, les Phocéens ne disputeront qu’un seul match, à domicile contre Valenciennes (le 18 février), avant d’accueillir l’Inter Milan en 8e de finale de la Ligue des champions. Pas rassurant. D’autant que les matches reportés devront trouver une place dans le calendrier : « Ils seront rejoués un jour ou l’autre, rappelle Guy Stéphan. Or nous avons des matches de très haut niveau qui nous attendent, notamment en Ligue des champions. C’est aussi problématique pour la planification des entraînements car on est souvent averti seulement 24 ou 48h avant. Il faut maintenir les joueurs sous pression. Ces reports jouent aussi sur la préparation mentale. »

Dans un ciel bien couvert, la seule éclaircie vient du Gabon et de la Guinée Equatoriale, où la CAN touche à sa fin. Lundi ou mardi, après la finale pour la 3e place face au Mali, les frères Ayew seront de retour. « Il faudra leur laisser un peu de temps pour réagir », estime Stéphan. Ça tombe presque bien, les Marseillais pourraient en avoir un peu plus que prévu…

AB avec FG