Le coup d’arrêt

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Au moins, Paris et Montpellier ont apprécié. Malgré deux buts d’avance après 34 minutes de jeu, les joueurs de Didier Deschamps ont concédé un match nul logique face à Lyon (2-2) ce dimanche au Stade-Vélodrome. Les Olympiens, qui restaient sur huit victoires de suite toutes compétitions confondues, n’ont donc pas profité de la venue des Gones pour leur chiper la 4e place. De son côté, Lyon a eu le mérite de revenir rapidement dans la partie grâce à Gomis (36e) et un but contre son camp de Diawara (45e). Mais ce point l’éloigne un peu plus d’un tandem Montpellier-PSG qui a dû se frotter les mains devant sa télévision. L’OL rejoint à la 3e place le Losc qui n’a pas pu jouer ce dimanche à Sochaux en raison des conditions climatiques.
Diawara passe au travers
Les oppositions entre l’OM et l’OL sont souvent riches en buts. Sur les dix dernières saisons, la moyenne flirte avec les quatre buts par match. Celle-ci sera atteinte dès la mi-temps. Sans Mathieu Valbuena, suspendu, les Olympiens entament fort la rencontre même si Steve Mandanda s’oppose une première fois face à Gomis (9e). Sur un bon ballon de Kaboré, Brandao, en position de hors-jeu, ne peut se mettre en position de tir. Benoît Cheyrou, opportuniste, lui, ne manque pas cible (16e, 1-0). L’OM se sent pousser des ailes, d’autant que sur un nouveau caviar signé Amalfitano, Brandao permet à son équipe de faire le break d’un magnifique plat du pied (34e, 2-0).
Depuis son retour cet hiver, le Brésilien a marqué à chacune de ses trois titularisations. Si le score est sévère pour l’OL, les Gones se relancent très vite. Une magnifique déviation de Briand offre à Gomis son 9e but de la saison (36e, 2-1). Puis, dans le temps additionnel, le malheureux Diawara détourne maladroitement un centre de Cissokho dans ses propres buts (2-2, 45e). Comme souvent après une première mi-temps spectaculaire, l’intensité chute après la pause. Si l’OM domine, Diarra (62e) ou Rémy (68e) butent sur Lloris. Briand puis Lisandro font, eux aussi, parcourir un frisson dans les travées du Vélodrome (80e et 92e). Les 22 acteurs rentreront au vestiaire avec un point en poche. Et un léger goût amer dans la bouche.