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Le face-à-face des frères Faty : « le match de la mort »

Ricardo Faty contrôle la balle mais Nantes est obligé de battre Sochaux pour espérer se sauver

Ricardo Faty contrôle la balle mais Nantes est obligé de battre Sochaux pour espérer se sauver - -

D’un côté, Jacques-Doudou le Sochalien ; de l’autre, Ricardo le Nantais. Ce soir, les deux frangins sont face à face. En jeu : le maintien en Ligue 1. Interview croisée.

Ricardo, ce déplacement à Sochaux est primordial pour Nantes…
Ricardo Faty : Nous sommes dos au mur. Nous n’avons plus le choix, il faut gagner à Sochaux.

Jacques, avez-vous parlé de ce rendez-vous avec votre frère ?
Jacques Faty : Oui, comme d’habitude. On en a parlé tous les jours. J’ai même eu d’autres joueurs nantais au téléphone. De toute façon, on savait depuis un moment que le maintien se jouerait sur les deux derniers matchs de la saison. J’espère qu’on sera prêt pour ce sprint final. 

Peut-on parler du match des frères Faty ?
J.F. : Bien sûr, mais on ne sait pas si on va jouer tous les deux. C’est surtout le match de la mort, avec un gros enjeu. Le stade sera plein parce que personne, dans la région, ne veut voir Sochaux descendre. C’est la première fois de l’année que Bonal sera comble. On saura recevoir les Nantais. C’est un match qu’on veut gagner et on fera tout pour ça.

R.F. : On verra ça. Nous aussi, on est prêt. On prépare le match en espérant également le gagner.

Pour Nantes, la victoire est obligatoire…
R.F. : Oui. Un nul ne suffira pas. Si on arrive à battre Sochaux, on les met derrière nous au classement et on pourra préparer Auxerre. Mais pour l’instant, on se focalise sur ce déplacement à Sochaux.

Jacques, êtes-vous fier de votre petit frère ?

J.F. : Bien sûr. Même si la saison a été plus difficile pour lui que pour moi, Ricardo est toujours là. Mais je serais encore plus fier de lui s’il me laissait gagner samedi !

La rédaction