Le Guen : « Le PSG inspire plus de crainte »

Avant d'affronter Saint-Etienne samedi pour la 24e journée de L1, Paul Le Guen avoue que les bons résultats du club permettent au PSG de revoir leurs ambitions à la hausse.

Paul Le Guen, à quel match vous attendez-vous contre Saint-Etienne ?
Les PSG - Saint-Etienne font partie des rendez-vous classiques du championnat. Que ce soit au Parc ou à Geoffroy-Guichard, ce sont des matches à caractère un peu particulier. Les Verts ont un potentiel offensif très intéressant avec la doublette Ilan-Gomis, ou Payet et Dernis sur les côtés. Quant à nous, on impose plus de choses à nos adversaires aujourd'hui, on a plus de variété dans notre jeu, plus de confiance, et une meilleure relation avec notre public. Tout ça additionné fait qu'on inspire plus de crainte. C'est bien... et c'est justifié aussi parce qu'on n'a rien volé. Mais il faut continuer et ne pas se relâcher.

Pensez-vous pouvoir jouer le titre cette saison ?
Je vois les autres équipes qui ont fait des efforts énormes au niveau du recrutement. Même si on a bien travaillé depuis le début de la saison, aller dire qu'on a l'effectif de Lyon et Bordeaux en nombre ou en puissance est exagéré. Cela dit, on a revu nos ambitions à la hausse, et on a changé le discours depuis le début de la saison de façon logique, normale et cohérente. Après, il ne faut pas non plus pousser trop loin. Il faut rester mesuré et lucide sur ce que l'on peut faire. On a une série de matches qui arrive : il faut avoir à l'esprit que ça va être dur et qu'il faut s'accrocher. Il ne faut surtout pas que l'on s'essouffle. Mais je pense qu’on a des joueurs vraiment ambitieux qui n’ont pas envie de se contenter de faire une bonne première partie de saison. A travers leurs comportements, leurs attitudes, c’est perceptible.

Comment vivez-vous au quotidien l'absence de président exécutif ?
Je n'ai plus le contact suivi avec Charles Villeneuve. Aujourd'hui, c'est différent : quand j'ai un souci particulier, je m'adresse soit au président, M. Bazin, soit à Philippe Boindrieux (le directeur général, ndlr), si je juge qu'appeler M. Bazin ne se justifie pas pour le problème à évoquer. Disons que je m'adapte. Cela entraîne des changements de fonctionnement. J'essaie de faire comme je le ressens. Depuis que je suis au club, j'ai toujours eu le même domaine de responsabilités. Je continue à faire mon métier et communiquer comme je le souhaite.

La rédaction