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Le Lay prend les "Rennes"

L'ancien PDG de TF1 doit être nommé président, ce vendredi lors d'un conseil d'administration à la Piverdière.

L'ancien PDG de TF1 doit être nommé président, ce vendredi lors d'un conseil d'administration à la Piverdière. - -

Un nouvel homme de médias débarque dans le football. A 67 ans, l’ancien PDG de TF1 va être élu ce vendredi après-midi à la présidence du Stade Rennais.

TF1 est bien la nouvelle antichambre de la Ligue 1. Deux ans après Charles Villeneuve au PSG et un an après Jean-Claude Dassier à l’OM, Rennes va confier ce vendredi son fauteuil de président à Patrick Le Lay. PDG de la première chaîne entre 1988 et 2007, le natif de Saint-Brieuc (67 ans) va succéder Frédéric de Saint-Sernin, en place depuis quatre ans mais qui a décidé de passer la main pour raisons de santé. Si les hommes de médias ont la cote auprès des propriétaires de clubs, cette arrivée peut surprendre. « Quand il était PDG de TF1, il ne m’est jamais apparu comme un fan de foot, s’étonne ainsi le commentateur de M6 Thierry Roland, qui l’a côtoyé jusqu’en 2006. Mais bon, il sera peut-être un très bon président du Stade Rennais. En tout cas, il est breton, c’est déjà ça. »

Le Lay, qui a réalisé une partie de ses études à Rennes, est resté très attaché à sa terre natale. « Je ne suis pas français, je suis breton », avait-il ainsi déclaré au magazine Bretons, en août 2005. Il est surtout proche de Francois Pinault, propriétaire des Rouge et Noir depuis 1998 et qui compte sur lui pour dépoussiérer un palmarès vierge depuis la Coupe de France 1971.

Antonetti et Dréossi confortés

Malgré une nouvelle saison terne, que le club d’Ille-et-Vilaine va achever hors de places européennes qu’il ambitionnait, cette nomination ne devrait pas entraîner d’autres bouleversements dans l’organigramme. Pierre Dréossi, directeur et manager général depuis 2002, souvent courtisé, pourrait ainsi prolonger son bail d’une année. Et il affirme que Frédéric Antonetti sera toujours l’entraîneur la saison prochaine.

Le dossier des transferts s’annonce plus épineux avec les départs annoncés de cadres comme Peter Hansson, Nicolas Douchez, Jimmy Briand ou Sylvain Marveaux. Autant de dossiers qui vont rapidement plonger le nouveau président dans le bain.

Sylvain Coullon, avec Pierre-Yves Leroux