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Le onze le moins cher pour briller en Ligue 1

Alassane Pléan

Alassane Pléan - AFP

Nul besoin de dépenser des millions d’euros par mois pour rémunérer une équipe en mesure de viser l’Europe. Les salaires des joueurs de Ligue 1 révélés par l’Equipe vendredi montrent qu’il est possible d’avoir un onze-type performant sans dépasser la barre des 50 000€ mensuels bruts.

Si les grosses cylindrées du championnat nous ont habitué aux grosses dépenses pour jouer les premiers rôles en Ligue 1, les équipes en quête de maintien s’imposent souvent un plafond de rémunération (salary cap), sauf cas exceptionnel, entre 40 et 50 000 € bruts mensuels. Même dans ces conditions, il est possible de produire un onze qui a fier allure. Nice, club le plus représenté dans ce onze avec cinq joueurs en est la preuve puisqu’ils occupent la première place à une journée de la trêve hivernale.

Le onze-type des joueurs payés moins de 50 000€ par mois.
Le onze-type des joueurs payés moins de 50 000€ par mois. © -

Gardien : Johnsson le décisif

Nouveau venu en L1, Karl-Johan Johnsson gagnerait 30 000 € par mois avec Guingamp selon le journal L’Equipe paru vendredi. L’international suédois s’est rapidement adapté au sein du club costarmoricain et s’est notamment illustré en arrêtant deux penalties cette saison.

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Défense : Les bonnes affaires niçoises

Sur les côtés, Ricardo Pereira et Henrique Dalbert représentent la réussite de la cellule de recrutement niçoise. Prêté à Nice par le FC Porto depuis août 2015, l’international lusitanien est une des valeurs sûres des Aiglons même s’il ne figure pas parmi les dix plus gros salaires du club. On sait seulement que Nice débourse moins de 30 000 € par mois pour le latéral. Le latéral gauche brésilien de 23 ans, acheté deux millions d’euros cet été, est rémunéré 30 000 € par mois.

Dans l’axe un autre Aiglon, Paul Baysse, est associé à un espoir en pleine progression, Issa Diop. Le Niçois, arrivé en 2015 sur la pointe des pieds après une expérience gâchée par les blessures à Saint-Etienne, n’était pas en position de négocier un salaire mirobolant (35 000 €) même s’il s’est imposé depuis comme le capitaine du club. De son côté, le Toulousain, dont c’est le premier contrat professionnel (40 000 €), est devenu indispensable dans l’effectif de Pascal Dupraz et a déjà connu un premier titre international lors du dernier Euro des moins de 19 ans.

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Milieu : Des cadres à moindre frais

Achetés en Ligue 2, l’Angevin Cheikh Ndoye, le Niçois Wylan Cyprien et le Montpelliérain Morgan Sanson sont tous devenus des joueurs clés dans leurs formations respectives. Le Sénégalais est le mieux payé de son équipe (40 000 €) mais reste un joueur abordable par rapport au reste du championnat. Cyprien, recruté cet été, gagne 30 000€ par mois et Morgan Sanson émarge à 50 000 € (huitième total de son équipe).

Au sein de ce milieu nous avons joint Maxime Lopez. Propulsé titulaire dans le cœur du jeu marseillais, le minot qui a récemment fêté ses 19 ans avait signé un premier contrat pro à hauteur de 12 000 € par mois en 2014. Ce montant de base devait évoluer au fil des années et par conséquent doit être bien supérieur aujourd’hui, mais il reste loin des standards réservés aux titulaires phocéens.

Attaque : un duo à seize buts

Les Niçois occupent aussi le front de l’attaque avec Alassane Pléa. L’ancien Lyonnais touche 40 000 € bruts mensuels pour dix buts en championnat cette saison. C’est onze fois moins que son coéquipier Mario Balotelli. A ses côtés dans ce onze fictif se tient Famara Diedhiou. Rémunéré 40 000 € par mois égalment, le joueur, auteur de six buts en championnat, compte le même total que … Mario Balotelli.

Somme des salaires : environ 377 000 € (onze joueurs de Ligue 1 gagnent plus à eux seuls)

J-B.C.