Le PSG à l’économie

Trois jours après le choc face à Monaco (1-1), le PSG n’a pas eu besoin d’une grande performance collective pour s’imposer ce mercredi soir à Valenciennes (1-0). Une seule accélération d’Ibrahimovic, conclue par Cavani, a suffi.

Qui dit mercredi soir, dit Ligue des champions. Enfin, normalement… La Ligue 1 ne ressemblait pas à la piste aux étoiles au stade du Hainaut en ce milieu de semaine. Il y avait des stars, pourtant. Mais à 50% de leur potentiel, au mieux. Cela suffit pour s’imposer à Valenciennes, une équipe qui ne fait peur à personne en championnat depuis désormais six matchs, tous perdus. Alors ce PSG n’allait pas trembler, trois jours après le choc face à Monaco (1-1). Des passes en touche, des contrôles manqués. Peu d’envie, de détermination. Mais trois points.

Le PSG ne pensait sans doute qu’à ça dans le Nord. Simplement gagner pour continuer tranquillement à se préparer pour des échéances autrement plus importantes, avec ses rendez-vous la semaine prochaine face au Benfica Lisbonne et à Marseille. Zlatan Ibrahimovic, paraissant l’un des plus concernés, a mené tout seul une contre-attaque pour offrir une passe décisive, sa troisième de la saison, à Edinson Cavani (45e+2). C’était dans les arrêts de jeu du premier acte, au bout d’un ennui certain depuis deux occasions gâchées par Javier Pastore (1e, 3e).

Alex, seulement de la prudence ?

L’Argentin avait une nouvelle chance, avec cette titularisation pour son retour de blessure. Il risque d’attendre la prochaine… Ce PSG avec quatre changements par rapport à dimanche (Alex pour Thiago Silva, Digne pour Maxwell, Jallet pour van der Wiel, Pastore pour Thiago Motta) a même concédé quelque situations dangereuses (sauvetage de Verratti sur sa ligne 47e ; Melikson, 61e ; Le Tallec, 89e). Ce n’était « que » Valenciennes, à la maladresse manifeste, et donc Laurent Blanc n’a pas eu à se prendre la tête entre les mains au coup de sifflet final.

Son PSG a joué au ralenti. Mais il a pris la tête du classement, au moins provisoirement. Il ne retiendra donc que ça. Et la nouvelle inquiétude pour l’un de ses défenseurs centraux. Comme l’année dernière, Alex a quitté la pelouse du stade du Hainaut à la mi-temps (remplacé par Zoumana Camara). Encore touché à la cuisse droite, qui l’avait déjà privé du déplacement à l’Olympiakos (1-4) et du duel face à Monaco. Simple précaution, d'après Laurent Blanc. Après Thiago Silva, éloigné des terrains pour les six prochaines semaines pour une blessure à la cuisse gauche, il serait préférable pour le PSG que Marquinhos ne soit pas le seul Brésilien à protéger l’axe de la défense ces dix prochains jours.

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La rédaction