
Le PSG et ses stars régalent

Zlatan Ibrahimovic - -
Sept victoires, trois nuls. Le PSG a profité de la venue de Bastia pour embellir ses statistiques. Avec cette belle victoire (4-0), les Parisiens s’offrent leur meilleur début de saison depuis 1985-1986, celle de leur premier titre de champion de France. Un bilan qui ne fait que confirmer le superbe envol de la bande à Zlatan Ibrahimovic. Et le tout avec un onze de départ complétement repensé par Laurent Blanc. Avec les absences de Thiago Motta, Marco Verratti, suspendus, et Javier Pastore, blessé, le coach parisien a décidé de donner du temps de jeu aux habituels remplaçants : Rabiot, Ménez, Ongenda, Jallet et Digne. Si on ajoute Matuidi, c’est avec six Français que le PSG a débuté la rencontre, ce qui est assez rare pour être souligné !
Pas de quoi déstabiliser les champions de France en titre. Tout comme le maillot « camouflage » des Bastiais. Laurent Blanc avait d’ailleurs prévenu : le PSG « arrivera à aligner une équipe compétitive. » Dix petites minutes ont suffi à confirmer les mots de l’ancien Bordelais. Et qui mieux que Zlatan Ibrahimovic pour montrer la voie ? En deux temps. D’abord en profitant d’un ballon anodin à mi-hauteur dans la surface pour lâcher une superbe aile de pigeon dont lui seul a le secret (10e, 1-0). Puis d’une tête croisée – ou plutôt d’une épaule croisée – sur un coup-franc de Lucas (12e, 2-0).
« Merci Laurent ! Merci Laurent ! »
S’ensuit alors une promenade des Parisiens, parfaitement orchestrée par Lucas et Rabiot. Montré du doigt depuis le début de saison, le Brésilien, passeur décisif sur le 2e but de Zlatan, s’est montré très remuant, enchaînant les appels et les courses dangereuses. Avec un peu plus de réussite et d’efficacité, il aurait même pu inscrire son deuxième but avec le club de la capitale. De la tête (22e), sur coup-franc (32e), du pied gauche (37e) ou en face à face (69e), Lucas a tout tenté, sans jamais être récompensé. De leur côté, les Corses, en maillot treillis, assistent comme des spectateurs à la balade parisienne. Et la sortie de Zlatan Ibrahimovic, ménagé après sa petite blessure à la cuisse avec la sélection suédoise, n’arrange pas les choses.
Edinson Cavani fait donc son entrée. Et comme son homologue suédois, l’Uruguayen y va de son but de grande classe. Décalé par Ménez, bien timide ce soir, Cavani se débarrasse (aisément) de Cioni, puis Landreau, avant de marquer dans le but vide, malgré un angle presque impossible (63e, 3-0). Sur le banc parisien, Zlatan affiche un large sourire et se lève même pour applaudir et saluer le superbe but de son coéquipier. C’est d’ailleurs la première fois que les deux hommes marquent lors d’une même rencontre. Pour ne rien gâcher, Edinson Cavani s’offre même un doublé en fin de match en transformant un penalty (87e, 4-0). Le Parc des Princes se régale et remercie le coach parisien par des « Merci Laurent ! Merci Laurent ! » Nouvelle belle copie rendue par le PSG version Laurent Blanc, qui ne cesse de confirmer son bel envol.
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