Le PSG n’est pas mort

L'international béninois a prouvé, en égalisant dans les ultimes instants de la partie, que le PSG avait encore des ressources mentales - -
Coup de sifflet final à Lens. Antoine Kombouaré tombe dans les bras de son staff. Le poing rageur. Paris a-t-il dominé Lens ? Non. Le club de la capitale a partagé les points avec son homologue artésien. Un résultat qui ne fait pas avancer le schmilblick entre Lensois (15e) et Parisiens (14e) au classement. Mais une performance ô combien symbolique pour Erding et ses équipiers, puisqu’obtenue dans les derniers instants du temps additionnel. « Face à une belle équipe de Lens, on a été fébriles au début mais les conditions de préparation de ce match n'étaient pas évidentes », confesse Kombouaré.
Après le fiasco marseillais, le PSG avait en effet toutes les raisons d’être perturbé. Son public ? Persona non grata, à l’image de la tribune visiteurs fermée sur demande de la Ligue. D’ailleurs, un arrêté préfectoral interdisait à tout supporter parisien d’être présent à l’intérieur et à l’extérieur du stade Felix-Bollaert. Dans ce contexte irréel, une trentaine de fans était interpellée avant le coup d’envoi du match. C’est donc seul que Paris souffre. Notamment dans les vingt premières minutes de jeu, laps de temps durant lequel le trio Jemaa-Monnet-Paquet-Eduardo s’en donne à cœur joie. L’isolement francilien est encore un peu plus profond après l’ouverture du score de Roudet (67e).
Kombouaré : « Un point qui fait du bien »
Le PSG peut alors se mordre les doigts. Juste avant la pause, Erding a trouvé la transversale sur une belle tête (44e). On croit les Parisiens définitivement maudits lorsqu’un but de Camara est refusé pour hors-jeu (86e). Mais c’est sans compter sur la détermination des Parisiens. Au bout du temps additionnel, Sankharé frappe un coup franc mal repoussé par le portier lensois et Sessegnon, opportuniste, égalise (90e+4).
« C'est un point qui nous fait beaucoup de bien, un point mérité, insiste Antoine Kombouaré. On a montré beaucoup de solidarité. On n'est pas à la rue, on n'est pas morts ! On a du caractère. Mon équipe n'accepte pas la défaite. On est capable de revenir, maintenant il faut enchaîner. » Sochaux, prochain adversaire des Parisiens au Parc, est prévenu. Reste à savoir comment va se dérouler le match dans les tribunes…