Le suspense continue

En s’imposant samedi contre Monaco (1-0), Bordeaux a conservé trois points d’avance en tête de la L1 sur Marseille, qui l’a emporté à Nancy (2-1). Un point à Caen lors de la dernière journée offrira le titre aux Girondins.

Le suspense en L1 se prolongera jusqu’au dernier match. Séparés de trois points à l’aube de l’avant-dernière journée, Bordeaux et Marseille ont campé sur leurs positions en s’imposant tous les deux samedi. A Chaban-Delmas, les Girondins se sont faits peur pour dominer Monaco sur la plus petite des marges (1-0) grâce à nouveau but décisif de Marouane Chamakh. L’attaquant international marocain, qui espère quitter son club formateur sur un titre, a inscrit son treizième but de la saison de la tête en devançant Stéphane Ruffier au prix d’une splendide détente verticale (35e).

Les Bordelais ont ensuite eu quelques occasions de doubler la mise, notamment sur un face-à-face perdu par Cavenaghi, mais ils ont surtout failli vivre une grande désillusion sur des occasions très chaudes en faveur des Monégasques en fin de match. Dans les arrêts de jeu, Ullrich Ramé a ainsi sauvé les siens d’une claquette sur un corner direct. Bordeaux peut ainsi remercié Diaz, qui a enlevé du dos le but de l'égalisation à Park Mais les hommes de Laurent Blanc, à l’issue d’une fin de match à haute tension, ont obtenu un dixième succès consécutif qui leur permet d’obtenir un sixième titre la semaine prochaine en ramenant un simple nul de Caen.

Car dans le même temps, l’OM a entretenu de minces espoirs de sacre en allant s’imposer à Nancy (2-1). C’est d’abord Laurent Bonnard qui soulageait les Phocéens d’une frappe déviée dans son but l’Uruguayen. Brando, qui s’était vu refuser un but pour un hors-jeu imaginaire en début de rencontre, était lui récompensé un peu avant l’heure de jeu en propulsant le ballon au fond des filets sur une tête de Renato Civelli. Une réalisation de Nguemo en toute fin de rencontre faisait parcourir un léger frisson dans le dos des supporters marseillais. Mais l’OM aura bien le droit de rêver encore une semaine.

La rédaction - Sylvain Coullon