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Leclercq : « Que du bonheur »

Daniel Leclercq tire un bilan positif du premier mois passé à Lens

Daniel Leclercq tire un bilan positif du premier mois passé à Lens - -

Daniel Leclercq, arrivé à Lens il y a un mois pour épauler Jean-Pierre Papin, se félicite du redressement effectué par le club nordiste.

Daniel Leclercq, un mois après votre arrivée, quel bilan tirez-vous de votre collaboration avec Jean-Pierre Papin ?
Pour l’instant, ça va très bien. Jean-Pierre est quelqu’un d’intelligent, il a bien perçu le message du Président Martel lorsque je suis arrivé. Il sait que c’était dans l’intérêt du club. Au fil des années, j’ai pris de la bouteille, de l’expérience. Tout le monde en tire bénéfice.

Quel regard portez-vous sur cette équipe de Lens ?
Comparé à ce que j’avais vu début janvier face au PSG, ça va nettement mieux. Il y a une réelle évolution dans le jeu. Aujourd’hui, on prend plus de plaisir. J’ai pu côtoyer les joueurs ce week-end à Caen (victoire 4-1) et j’ai senti un état d’esprit réjouissant. Ce n’est que du bonheur. C’est rafraichissant pour moi parce que c’est quelque chose de nouveau. Cela prouve que le football d’aujourd’hui n’est pas aussi tordu qu’on voudrait le croire.

Les joueurs recrutés lors du mercato ont-ils changé le visage de Lens ?
C’est un faux débat. Pourquoi ? Parce que les autres n’étaient pas mauvais. Ils suffisaient simplement de les rendre meilleurs. L’apport des nouveaux est un plus mais il fallait avant tout rendre confiance à tout ce groupe. La victoire revient au groupe et non à des individualités.

Vous êtes à Lens pour effectuer une pige mais à ce rythme, vous allez devenir indispensable…
Non, personne n’est indispensable. Je ne veux surtout pas l’être parce que j’aspire à un peu plus de tranquillité. Mon souhait est que quelqu’un d’autre prenne le relais. La mission confiée par Gervais (Martel) est énorme, avec beaucoup de responsabilités. Ca me plaît énormément.

Vous accueillez le week-end prochain Nice. C’est un adversaire que vous redoutez ?
Déjà, j’apprécie énormément Frédéric Antonetti. C’est la même chose pour Cyril Rool. C’est un joueur que j’ai eu à Lens. On a toujours eu énormément de plaisir à se retrouver lorsque je commentais les matchs de Nice. On va disputer cette rencontre avec énormément d’envie.

Votre objectif est-il toujours le maintien ?
Non, je ne fonctionne pas comme ça. Quand je parle aux joueurs, j’aborde tous les petits détails qu’on peut améliorer. Je ne veux pas me projeter dans l’avenir. On fera les comptes à la fin du championnat. C’est à ce moment là qu’on pourra se dire : « Purée, ce n’est pas mal ce qu’on vient de faire. »

La rédaction-After Foot (H. Allin)