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Leproux : « Je suis catastrophé »

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Robin Leproux, le président du PSG, réagit au report du match OM-PSG et aux violentes échauffourées qui ont éclaté en ville entre supporteurs Parisiens et Marseillais.

Robin Leproux, comment réagissez-vous au report du match ?
On était parti à Marseille pour jouer ce match. On avait laissé deux joueurs à Paris. On attendait les résultats du test effectué sur Jérémy Clément. Ce dernier s’est révélé positif. Et là, les autorités médicales ont décidé de reporter le match. C’est regrettable pour tout le monde.

Etes vous en colère contre le la Ligue, que vous aviez prévenu d’un risque de report ?
Non, on n’est pas en colère. Le sujet est suffisamment important pour que chacun arrive à raison garder. On savait que deux joueurs du groupe avaient été touchés par le virus H1N1. On se demandait si l’ensemble du groupe l’était aussi. C’est pour ça qu’on avait alerté la Ligue en se demandant si on devait vraiment aller à Marseille, sachant que le virus avait de fortes chances d’être présent parmi nous. On a donc demandé un test supplémentaire sur Jérémy Clément, qui avait été malade dans la semaine mais qui été guéri depuis. Lorsqu’on a su que ses résultats étaient positifs, c’était la preuve que l’ensemble de l’équipe était touchée. Aujourd’hui, on a d’ailleurs de forts soupçons de grippe H1N1 concernant deux autres personnes, un joueur et un membre du staff.

Afin d’éviter d’éventuels débordements, la décision n’aurait-elle pas pu être prise samedi ?
Je ne veux pas polémiquer. Le sujet est trop important. J’ai vraiment insisté auprès des autorités de la Ligue pour qu’on puisse prévenir les supporteurs le plus tôt possible. En milieu de journée, lorsqu’on a su que Jérémy Clément avait la grippe H1N1, j’ai rappelé à nouveau la Ligue en leur disant : « Attention il faut prévenir au plus vite nos supporteurs afin qu’ils ne viennent pas à Marseille pour rien. » Hier j’avais bien précisé qu’on attendait des examens complémentaires. J’émettais des réserves sur la tenue de la rencontre. Tout le monde aurait peut-être dû en faire de même.

Vous vous êtes entretenu avec Jean-Claude Dassier, le président de l’OM. Quelle a été la réaction ?
Il est très déçu aussi. Lui en plus, c’est dans sa ville. On se retrouve dans une situation avec des supporteurs qui attendent de repartir. Mais ce n’est pas facile. Ceux qui sont venus en bus, doivent attendre que les chauffeurs se reposent avant de repartir.

Comment réagissez-vous aux échauffourées qui ont lieu dans Marseille ?
Je suis catastrophé. C’est ce qu’on voulait éviter. J’espère que ces débordements ne prendront pas des proportions trop importantes.

La rédaction-Intégrale Sport (C. Cessieux)