Leproux siffle la fin de la récré

Le piteux nul (2-2) du PSG de dimanche face à Montpellier a laissé des traces. Le président parisien s’est donc invité au Camp des loges pour remobiliser un groupe perturbé.

Au lendemain du sévère recadrage d’Antoine Kombouaré, le président Robin Leproux a tenu à faire le déplacement au Camp des loges histoire de parler à ses troupes. Le nul (2-2) concédé dimanche à Montpellier n’a pas encore été digéré. Son discours s’est voulu remobilisateur. Sans s’adresser à un joueur en particulier comme l’avait fait son entraîneur la veille en s’en prenant à Nenê et à Hoarau, Robin Leproux a stigmatisé les égos a réclamé plus de solidarité, mais dans des termes plus policés que Kombouaré. Il a terminé son speech en reprécisant les objectifs du club. Les joueurs en ont pris acte. Reste à savoir si cela suffira à relancer les Parisiens sur le terrain.
En revanche, face à la presse, le dirigeant du PSG est resté plutôt neutre. Il était venu pour éteindre le feu. « Je n'ai pas trouvé les joueurs ni perturbés ni inquiets. Je les ai trouvés concentrés sur leur objectif à 48h du match contre Benfica. Je ne les ai pas non plus rappelés à l'ordre. A Paris il y a toujours des rumeurs ou des perceptions qui deviennent des faits, mais de l'intérieur, on est mobilisé sur les trois compétitions qui nous restent à disputer. »

La même équipe à Benfica

Interrogé évidemment sur le cas Néné, le président s’est montré positif. « Néné est un joueur mature. Il sait ce qu'il a à faire. Le groupe sait ce qu'il doit à Néné. Sur les derniers matches, il fait des passes décisives et il a mis beaucoup de buts pour nous. »
Une chose est sûre, le Brésilien traverse une période difficile. Selon un familier du Camp des loges, il « fait toujours la gueule ». Ce mardi, avant de quitter le Camp des loges, il s’est néanmoins offert un bain de foule, distribuant des autographes et prenant de nombreuses photos. Le meilleur moyen de se regonfler le moral. D’autant que l’équipe parisienne ne devrait pas être chamboulée jeudi soir face à Benfica. Kombouaré ne veut a priori rien lâcher. Pas même avant le clasico de dimanche prochain à Marseille...

Marc Benoist