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Les Dogues se méfient d’un Lyon à terre

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L’élimination de l’OL en Ligue des champions interpelle les champions de France qui se déplacent ce samedi (21h) à Gerland pour le choc de la 27e journée de Ligue 1. Lyon va-t-il se relever ?

Mercredi, beaucoup de joueurs lillois étaient devant leur télévision. Les adversaires de l’OL, ce samedi soir en championnat, ont assisté à la fin de l’aventure européenne des Gones en Ligue des champions face aux Chypriote de l’APOEL Nicosie (1-0, 4-3 tab). Une surprise ? « Oui et non, répond Franck Béria. On aurait pu penser qu’il était facile de se qualifier face à une équipe relativement méconnue. Mais avec des joueurs qui se subliment devant leur public et possèdent beaucoup de motivation et d’agressivité, rien n’a été simple pour Lyon. » L’arrière gauche nordiste rêve, à son tour, d’imiter l’APOEL.

Mais ce choc de la 27e journée de Ligue 1 n’est en rien comparable avec un 8e de finale retour de C1.
Si les Dogues comptent sept points d’avance sur leur concurrent, ils se demandent bien dans quel état psychologique ils vont retrouver les partenaires d’Hugo Lloris : « Il serait dangereux de tirer des conclusions positives de ce résultat en Ligue des champions, avertit Rudi Garcia, l’entraîneur du Losc. Ça s’est joué à pas grand-chose. Les tirs au but, c’est la loterie. »

Béria : « Les Lyonnais savent dédramatiser »

Tout aussi prudent, Franck Béria se méfie d’un club dont l’expérience n’a que peu d’équivalent en France : « L’OL est un gros club. Ses joueurs savent dédramatiser. C’est le moment pour eux de relativiser, et ils savent le faire. Je ne pense pas que cette élimination soit un facteur d’échec pour eux. »

Si Lyon est à terre, les champions de France ne bombent pas le torse avant de se rendre à Gerland, une pelouse où ils ne sont plus imposés depuis décembre 2005 (1-3). Déjà parce qu’ils restent sur deux résultats nuls concédés, à chaque fois, dans les dernières minutes (contre Rennes, 1-1, et Auxerre, 2-2). Mais aussi parce qu’ils ont encore en mémoire l’élimination en quart de finale de la Coupe de la Ligue (2-1), à Lyon, il y a tout juste deux mois. Rudi Garcia : « On a joué quasiment toute une mi-temps à 11 contre 10 (expulsion de Dabo, ndlr). On menait même 1-0 ! Et on a perdu… Voilà pourquoi nous allons à Lyon avec beaucoup d’humilité. » Mais une détermination aussi importante que celle de Nicosie.

AB avec JB