Les secrets de la réussite nantaise selon Cissokho

Dans la famille Cissokho, voici Issa. Le grand frère de l’ancien Lyonnais Aly, actuellement à Liverpool, est l’un des symboles d’un FC Nantes épatant 5e du championnat. Pour RMC Sport, l’arrière droit des Canaris décrypte cette étonnante réussite.

Moussa, on imagine qu'avec de tels résultats, l'ambiance est beau fixe à Nantes ?

Elle est très bonne, c’est vrai. La semaine dernière, on a mangé tous ensemble dans un restaurant. On a rigolé. On a quasiment le même groupe depuis deux ans. Cela aide à forger un bon état d’esprit. C’est ce qui fait notre force aujourd’hui.

Est-ce le secret de votre réussite ?

On ne peut pas dire ça, mais il y a une belle entente entre les jeunes et les anciens. Il y a du respect entre les uns et les autres. Tout le monde tire dans le même sens. Il y a beaucoup de meneurs. Fabrice (Pancrate) mène le troupeau. En tant que capitaine, Olive (Olivier Veigneau) nous propose pas mal de sorties. Et il y en a d’autres…

Etes-vous surpris de voir Nantes si haut au classement ?

On surfe un peu sur la dynamique de l’an passé. Il ne faut pas non plus s’enflammer. On vient de monter. Beaucoup de joueurs, dont je fais partie, apprennent à ce niveau. Restons sereins, humbles et travaillons.

Vous allez être attendus désormais...

On ne se prend la tête. On joue notre jeu, on commence à s’améliorer techniquement et à avoir de bonnes phases de jeu. Il faut continuer sur cette voie, rester maître à la Beaujoire et essayer de faire des coups à l’extérieur comme on l’a fait à Rennes (3-1).

On sent que vous ne faites pas de complexe...

Oui, il faut se lâcher. Personnellement, j’arrive bien à le faire. D’autres aussi. Il ne faut pas se dire qu’on est des « peintres » parce qu’on vient de Ligue 2. Nos adversaires, comme nous, ont des bras et des pieds. Il faut aller au combat, s’arracher sur tous les ballons et aller de l’avant.

Sur le plan personnel, votre ambition est-elle de faire au moins aussi bien que votre frère Aly, aujourd'hui à Liverpool ?

(Rires) Oh non, Aly est très loin ! Moi je suis content d’être arrivé à ce niveau. Je vais essayer de progresser, d’apporter un plus à l’équipe. Je me lâche, je prends du plaisir, je savoure pleinement de jouer aujourd’hui au sein de l’élite française. Je regarde tous ses matches comme lui regarde les miens. Avant la rencontre contre Lyon (défaite 3-1), il m’a aidé en me donnant quelques conseil qui m’ont bien aidé. C’est cool.

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Propos recueillis par Pierre-Yves Leroux à Nantes