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Ligue 1: l'arrêté ministériel est tombé, les supporteurs du FC Nantes interdits de déplacement à Paris pour le match face au PSG

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Alors que le flou régnait quant à la présence ou non des supporteurs nantais au Parc des Princes samedi soir (20h45), le ministère de l'Intérieur a pris ce vendredi un arrêté d'interdiction de déplacement pour les fans des Canaris.

Les fans nantais sont désormais fixés. Le ministère de l'Intérieur a pris ce vendredi un arrêté d'interdiction de déplacement des supporteurs du FC Nantes samedi (20h45) à Paris pour le match PSG-Nantes au Parc des Princes, a-t-on appris auprès du ministère. Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a pris cette décision au regard de la présence annoncée de "plus de 1.000 supporteurs nantais dont 250 ultras, membres de la Brigade Loire", selon le texte de l'arrêté consulté par l'AFP. Il fait état en outre de la présence de "1.200 membres du collectif Ultra Paris" et d'une "quinzaine de membres de Block Parisii".

Dans la matinée, dans une note consultée également par l'AFP, les autorités avaient jugé "possibles" des "tensions, voire violences du fait d'un contentieux historique entre les supporteurs des deux équipes".

"Un risque avéré de troubles graves à l'ordre public"

Dans son arrêté, Bruno Retailleau fait valoir que "dans ces conditions et compte tenu de la présence de ces groupes de supporteurs à haut risque, du fait de leur comportement violent à domicile ou en déplacement (...), il existe un risque avéré de troubles graves à l'ordre public tant en amont, qu'en aval de la rencontre".

Il considère que les mesures prises par le préfet de police instituant un périmètre de sécurité autour du Parc des Princes et la mobilisation des forces de l'ordre "ne sauraient suffire à prévenir ces risques". En conséquence, il juge que "seule une interdiction des déplacements individuels et collectifs de personnes se prévalant de la qualité de supporteur du FC Nantes ou se comportant comme tel est de nature à éviter" les troubles samedi. En début de semaine, le ministère de l'Intérieur a confirmé à l'AFP "étudier" le lancement d'une procédure de dissolution de la Brigade Loire.

NG avec AFP