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Ligue 1 : l’équipe type de la 14e journée

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Après chaque journée de Ligue 1, retrouvez le onze-type de la rédaction de RMC Sport. A l’honneur cette semaine, les Parisiens Javier Pastore et Ezequiel Lavezzi, le taulier montpelliérain Vitorino Hilton et l’étincelant Marseillais Dimitri Payet.

Rémy Vercoutre (Caen)

Certes, il a encaissé deux buts monégasques samedi. Mais sans lui, Caen aurait simplement pris le bouillon et n’aurait jamais pu revenir à hauteur de Monaco (2-2). Rémy Vercoutre s’est illustré par deux parades devant Germain (21e et 50e), un double arrêt devant Echiejile et Berbatov (65e), un arrêt réflexe sur une tête de ce même Berbatov (68e)… Presque impérial pour rattraper les errements d’Imorou et de Pierre. Le point du nul, c’est grâce à lui.

Jordan Amavi (Nice)

On ne va pas se mentir : ce Nice-Reims (0-0) n’avait pas grand-chose de sexy. Peu d’occasions, peu de gestes techniques : bref, peu de spectacle, justifiant les sifflets du public de l’Allianz Riviera. Au milieu de cette torpeur, Jordan Amavi s’est pourtant montré convaincant. Centreur pour Puel, Placide puis Hult, sans que ceux-ci ne parviennent à concrétiser. Vitorino

Hilton (Montpellier)

Montpellier alterne décidément le très mauvais et le bon : battus à Bastia avant la trêve internationale, les Héraultais ont livré une solide prestation face à Toulouse ce dimanche (2-0). Avec en taulier, Vitorino Hilton qui, s’il n’a plus les jambes de ses 20 ans, a gardé toute son efficacité en défense. Un rempart infranchissable à en dégoûter les Braithwaite, Ben Yedder et Akpa Akpro, qui ont tous buté sur le défenseur brésilien.

Oswaldo Vizcarrondo (Nantes)

Honneur à la défense entre Nantes et Saint-Etienne dimanche (0-0). Si Rémy Riou a été impérial dans les cages nantaises, Oswaldo Vizcarrondo s’est lui aussi montré rassurant en charnière centrale. Celui qu’on annonçait initialement sur le banc n’a commis aucune bourde. Il aurait même pu se mué en buteur sur un corner canari (78e).

Christophe Jallet (Lyon)

En cas de difficulté, l’Olympique Lyonnais peut s’en remettre à l’expérience de Christophe Jallet. L’ancien Parisien a surnagé dans un match plutôt ennuyeux, solide dans son couloir. Peu en vue sur le plan offensif, Jallet a au moins eu le mérite de se montrer précieux défensivement en ressortant proprement les quelques rares ballons dangereux. Un match sérieux.

Guillaume Gillet (Bastia)

On s’attendait à plus d’action dans ce Bastia-Lyon du samedi. On a surtout vu de l’engagement physique, à défaut d’actions inspirées. Mais s’il fallait retenir un joueur, ce serait Guillaume Gillet, au four et au moulin à la récupération corse. Il a même failli se muer en buteur en cadrant une tête en première mi-temps (19e). Tellement actif qu’il a cru offrir un « beau match pour les spectateurs »…

Dimitri Payet (Marseille)

Et dire qu’on l’avait trouvé en dedans avec les Bleus face à la Suède… Ce dimanche face à Bordeaux, Dimitri Payet avait semble-t-il retrouvé toute son inspiration. Le milieu de terrain a été le grand artisan de la sixième victoire consécutive de Marseille à domicile. L’ancien Stéphanois a régalé le public de ses centres trop souvent gâchés par ses coéquipiers. Passeur décisif pour l’égalisation de Lemina (60e) et le but de Gignac (85e). Définitivement l’homme de ce match.

Raphaël Guerreiro (Lorient)

Dans le match des lanternes rouges, avantage à Lorient, vainqueur de Lens samedi soir (1-0). Un seul but marqué signé Raphaël Guerreiro, qui vit décidément une belle semaine après son but pour sa première sélection avec le Portugal (1-0 face à l’Argentine). Bien servi par Jordan Ayew, le joueur de 20 ans a trompé Riou, pourtant auteur d’une belle prestation, d’une belle frappe croisée. Un but synonyme la sortie de la zone de relégation pour le club breton. Sylvain Ripoll lui dit merci.

Javier Pastore (PSG)

Etincelant depuis le début de la saison, Javier Pastore s’est offert à Metz son premier but de la saison. Et de bout en bout : c’est lui qui vient reprendre le ballon dans les pieds de Choplin, qui résiste à deux charges et qui pique le ballon du droit pour tromper Johann Carrasso. Disponible, capable de réorienter le jeu, très propre techniquement : tellement au-dessus qu’on lui pardonne ses quelques pertes de balles. Sa superbe roulette en fin de match près du poteau de corner a fait le tour d’Europe et achevé de convaincre les plus sceptiques.

Ezequiel Lavezzi (PSG)

A Metz vendredi, Ezequiel Lavezzi a livré une de ses meilleures prestations en Ligue 1 depuis son arrivée au Paris Saint-Germain. L’Argentin a montré une énorme débauche d’énergie du début à la fin : appels, replis, accélérations balle au pied, « Pocho » nous a tout fait. Mieux encore : c’est lui qui donne la victoire aux Parisiens en inscrivant le troisième but du PSG en toute fin de rencontre, son deuxième de la saison. Après avoir été perturbé par des blessures, il semble avoir retrouvé ses jambes de feu de la fin de saison dernière.

Paul-Georges Ntep (Rennes)

Le héros du derby breton, c’est lui : Paul-Georges Ntep, l’arme fatale du Stade Rennais depuis le début de saison. A Guingamp samedi, l’ancien Auxerrois a inscrit le seul but de la rencontre (36e minute), le premier but d’un Rennais face à l’En Avant depuis 2010. De quoi faire oublier les tensions avec Benjamin Angoua (26e) et Younousse Sankharé (à la mi-temps). L’attaquant de 22 ans porte son total à cinq buts et trois passes décisives en championnat cette saison. Pas rassasié, Ntep a poursuivi ses efforts, comme sur son centre pour Habibou (67e) ou sa frappe déviée en corner (77e). Un vrai détonateur.

Apolline Bouchery