Ligue 1 : l’équipe-type de la 26e journée

Cédric Carrasso (Bordeaux)

A en écœurer Ola Toivonen. A la parade sur une tentative du Suédois au point de penalty juste avant la pause, le portier girondin récidive par un arrêt réflexe en fin de match sur une frappe aux 18 mètres… du même Toivonen. Et sauve du même coup les Bordelais d’une défaite qui aurait semblé très sévère. Peu aidé par sa défense, il ne peut pas grand-chose sur le but de Ntep.

Mathieu Deplagne (Montpellier)

Face à des Guingampais certes émoussés mais qui restaient sur une victoire en 16e de finale aller de Ligue Europa face au Dynamo Kiev, la défense montpelliéraine a tenu le choc. Le défenseur de 23 ans est sorti du lot par sa capacité à se projeter, comme sur sa combinaison avec Bérigaud stoppée par Lössl (31e). Il a bien résisté à Giresse, notamment lorsque celui-ci a cru trouver Marveaux juste avant la pause. Un match sérieux.

Thiago Silva (PSG)

Comme si le PSG avait retrouvé son capitaine de la saison dernière. Les déboires du Brésil en Coupe du monde et son début de saison fantomatique semblent désormais bien loin : le Monstro est de retour. Très bon dans les duels, impérial dans les airs, le défenseur a souvent su relancer de belle manière le jeu parisien. Combattif, Thiago Silva semble avoir retrouvé son meilleur niveau et sa rage de vaincre. Son erreur de marquage sur la réduction du score de Ben Yedder, il l’a même faite oublier par son but de la tête à la 74e minute, sur un coup franc de Bahebeck. Un match plein.

- © AFP

Sylvain Armand (Rennes)

Face à lui, Kiese Thelin a fait bien pâle figure. Sylvain Armand a rendu une copie très propre face à Bordeaux ce dimanche. Impériale face à la recrue girondine qui avait pourtant jailli au premier poteau sur un centre de Saivet (20e), le défenseur a ensuite stoppé les assauts, certes de moins en moins nombreux, du Suédois.

Adrien Rabiot (PSG)

Un doublé à valeur de revanche pour Adrien Rabiot : face à Toulouse vendredi, le milieu de terrain a prouvé qu’il valait mieux que ce que les critiques de ces dernières semaines laissaient entendre. Et que Laurent Blanc avait eu raison de lui maintenir sa confiance. « Avant le match, je lui avais dit que c’était son jour, confiait son capitaine Thiago Silva. Tout le monde a fait un bon match mais Adrien a été incroyable. » En témoigne la petite tape amicale du Brésilien après ses deux buts. Toujours combattif, il s’est aussi montré précieux en récupération. Un gros match.

Gaël Danic (Bastia)

Sans doute l’homme de ce Bastia-Lille (2-1). L’ancien Lyonnais s’est montré omniprésent pour le neuvième match de championnat sans défaite du club corse. Passeur très inspiré sur le but de Sio d’un ballon piqué au-dessus de la défense, il est encore à la passe pour Ayité sur le deuxième but bastiais. Il s’est encore montré dangereux sur coups de pied arrêtés en deuxième période.

Julien Féret (Caen)

Capitaine de la meilleure équipe de Ligue 1 en 2015, Julien Féret ferait presque oublier qu’il a 32 ans. En ouvrant le score pour Caen sur penalty, l’ancien Rennais a inscrit son sixième but en championnat cette saison, tous inscrits lors des huit dernières journées.

Javier Pastore (PSG)

L’Argentin a de nouveau rendu une belle copie vendredi, lors de la victoire du PSG face à Toulouse (3-1). Après un début de match certes laborieux, Pastore a régalé dans l’entrejeu, offrant de superbes ouvertures pour ses coéquipiers. Passeur sur le deuxième but de Rabiot, El Flaco a su faire la différence individuellement pendant presque toute la rencontre, avant d’être remplacé par Maxwell (83e).

Anthony Mounier (Montpellier)

Montpellier a mis fin ce dimanche à une série de sept matches sans défaite pour Guingamp toutes compétitions confondues. Au cœur du joli coup héraultais, Anthony Mounier : à l’origine de l’action ultra rapide qui amène l’ouverture du score de son équipe par Sanson (2e minute), il passe tout prêt de tromper Lössl sur un coup franc direct (30e). Et il est au service pour le deuxième but, signé Bérigaud, après un joli raid dans la surface (55e).

Emiliano Sala (Caen)

Un doublé (35e et 75e), un penalty obtenu en poussant Ba à la faute : statistiquement, Sala a livré un match quasi parfait face à Lens samedi soir, lors du carton caennais (4-1). L’attaquant argentin s’est en plus offert un récital sur le terrain : comme sur son premier but, le deuxième de son équipe, un tir des 30m après une percée dans la défense lensoise. Déjà buteur face au Paris Saint-Germain lors de la 25e journée, le joueur de 24 ans semble, à l’image de Caen, marcher sur l’eau.

Emiliano Sala © AFP

Michy Batshuayi (OM)

Un but sur son premier ballon touché, un deuxième trois minutes plus tard : c’est ce qu’on appelle une entrée gagnante pour le Marseillais. Par son doublé, l’attaquant belge, entré en jeu à la place de Gignac (62e minute) a remis les siens dans le droit chemin alors qu’ils semblaient bien mal embarqués à Saint-Etienne (score finale 2-2).