Ligue 1: Laborde, Bahoken... des joueurs suspendus à cause de paris sportifs

Gaëtan Laborde (Rennes) le 23/01/2022 - IconSport
Une pluie de sanctions. Après s’être réunie les 15 décembre, 5 et 20 janvier, et 2 et 9 février, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel a décidé de pénaliser des joueurs et éducateurs de clubs professionnels "qui n’ont pas respecté, au titre de la saison 2019/2020, l’interdiction de paris sportifs posée par le Code du Sport".
"Il s’agit du douzième croisement de fichiers, effectué avec le concours de l’ANJ et de la FDJ, depuis la saison 2013/2014. Ces infractions sont commises alors même que, de concert, la LFP et l’UNFP mènent des campagnes de sensibilisation ou d’information auprès des clubs au quotidien. La commission rappelle que les joueurs de football professionnel ont interdiction générale de parier sur toutes les compétitions de football, qu’elles soient nationales ou étrangères", explique la Ligue dans un communiqué.
Bahoken, Laborde et Castelletto sanctionnés
Le Troyen Brandon Domingues fait partie des joueurs les plus durement sanctionnés. Le milieu offensif de 21 ans, aligné à onze reprises cette saison en championnat, a écopé de deux matchs de suspension. Trois autres pensionnaires de Ligue 1 ont eux été sanctionnés de trois matchs de suspension avec sursis : l’attaquant Stéphane Bahoken (Angers), le défenseur central Jean-Charles Castelletto (FC Nantes) et le buteur Gaëtan Laborde (Rennes).
Du côté de la Ligue 2, l’Auxerrois Gauthier Hein a lui écopé de deux matchs de suspension avec sursis et d’une amende de 500 euros. Chez les éducateurs, l’entraîneur de la réserve sochalienne Sylvain Monsoreau a pris trois matchs de suspension et une amende de 2.000 euros.
Dans son règlement, la Ligue précise que "les sanctions infligées aux joueurs pour des faits d’atteinte à l’éthique ou d’infractions à la réglementation relative aux paris sportifs, assorties d’un sursis sont réputées non avenues si, dans un délai d’un an à compter du jour où elles deviennent définitives, les intéressés n’ont fait l’objet d’aucune nouvelle sanction en raison de faits dont la nature se rapproche de ceux ayant justifié le prononcé des sanctions initiales".