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Ligue 1 : le onze-type de la 18e journée

Le onze-type de la 18e journée

Le onze-type de la 18e journée - -

Après chaque journée de Ligue 1, retrouvez le onze-type de la rédaction de RMC Sport. Deux Parisiens et deux Monégasques sont à l’honneur à l’issue d’une 18e journée où le trio de tête a pris le large.

Kossi Agassa (Reims)

Quand le gardien de sa forteresse se porte bien, le Stade de Reims ne peut qu’aller mieux. En manque de confiance au mois de novembre, le portier togolais a retrouvé de sa superbe en décembre. Hormis sur le but de Mensah, où il ne peut rien, il a tenu samedi face aux offensives d’Evian. Décisif devant Wass (23e) et Ruben (37e, 68e), il n’est pas étranger au nul décroché et à la bonne série actuelle de son équipe (4 rencontres sans défaites).

Papy Djilobodji (Nantes)

Son sobriquet (« Le Bûcheron ») n’est en rien usurpé. Malgré la défaite contre Toulouse (1-2), le robuste défenseur sénégalais a montré qu’il était bel et bien le patron de la défense nantaise. Autoritaire dans les airs, rarement pris à défaut, il s’est même payé le luxe d’inscrire un but sur une frappe surpuissante en fin de match (82e). Son troisième cette saison, soit le défenseur central le plus prolifique avec Loïc Perrin.

Jonathan Mensah (Evian-TG)

Son premier but en Ligue 1 n’effacera pas le sentiment amer d’avoir laissé filer une victoire pourtant promise à l’Evian-TG. D’une demi-volée limpide et imparable, l’international ghanéen croyait avoir mis ses coéquipiers à l’abri. Solide dans les duels et à l’aise dans ses relances, il ne peut que constater impuissant à l’égalisation rémoise dans les derniers instants (1-1).

Henri Bedimo (Lyon)

Et si on avait retrouvé le latéral du titre de Montpellier en 2012 ? Contre l’Olympique de Marseille (2-2), le défenseur lyonnais a été l’auteur d’un match de haute volée. Solide défensivement, il a participé avec activité au pressing lyonnais et ses aspirations offensives ont été réussies, à l’image de cette percée conclue par Gomis (43e).

Toulalan (Monaco)

L’AS Monaco dégage une impression de facilité dans le jeu. Et cette souveraineté, le milieu français y est pour quelque chose. Physiquement affûté et omniprésent à la récupération, la sentinelle monégasque fait mieux jouer ses partenaires et leur facilite la vie. Dans la course au titre, nul doute que l’ancien Lyonnais sera un élément fondamental pour espérer lutter jusqu’au bout.

Etienne Didot (Toulouse)

C’était son retour et il a tenu à le soigner. Plus titularisé depuis la défaite toulousaine contre Evian (1-2), le 2 novembre dernier, le milieu de 30 ans a effectué un match sérieux. Si le TFC s’est imposé et s’est montré aussi solide qu’inspiré, c’est en grande partie grâce à lui. Son ouverture du score d’une frappe tendue (55e) n’a fait que couronner cette belle performance.

Thiago Motta (Paris-SG)

Lui aussi en deçà de son niveau habituel, mardi à Benfica (2-1), le métronome italien a sensiblement haussé son niveau de jeu au Stade de la route de Lorient. Contre Rennes (1-3), il a étalé toute sa panoplie. Dans le jeu court comme le jeu long, sa sérénité dans les transmissions a permis au PSG de passer un match sans accroc et d’enrayer deux défaites d’affilée toutes compétitions confondues. Son premier but en championnat cette saison, une merveille d’enroulé aux abords de la surface (19e), a ouvert la voie.

James Rodriguez (Monaco)

Au fil des matches, la Ligue 1 mesure la chance qu’elle a de voir le Colombien gambader sur les terrains français. Transparent en début de saison, il rayonne actuellement au poste de numéro 10. Créateur d’espaces, toujours disponible pour ses partenaires et un régal technique, le milieu a de nouveau été le grand artisan de la victoire monégasque. Pour sublimer sa prestation à Guingamp (0-2), l’ex-joueur de Porto a délivré deux passes décisives à Martial (4e) et Kurzawa (42e), lui permettant de truster le classement des meilleurs passeurs (7).

Edinson Cavani (Paris-SG)

A l’heure où Laurent Blanc regrette la nonchalance et le sens du sacrifice singulier de certains de ses joueurs, Edinson Cavani force l’admiration. Soldat dévoué au collectif parisien, l’attaquant a livré une copie défensive remarquable. Sans néanmoins perdre de sa lucidité face au but. C’est lui qui, dans le temps additionnel face à Rennes (90e +1), parachève le succès du club de la capitale (3-1) d’une frappe du droit. Son douzième but de la saison.

Eric Bauthéac (Nice)

Enfoncé dans un marasme préoccupant (7 revers consécutifs, record du club), l’OGC Nice attendait une lueur contre Sochaux. Celle-ci est venue de son milieu offensif qui a offert une bouffée d’air à son équipe. Percutant et plein d’envie sur son aile gauche dans une rencontre au niveau souvent indigent, il a d’abord failli marquer d’un corner rentrant (19e). Puis a inscrit le seul but de la victoire sur un bel enchaînement contrôle de la poitrine-reprise du gauche (24e).

Salomon Kalou (Lille)

« Dans ces instants-là, vous vous dites : "Au prochain match, j’aurai mon occasion, et boum, ça va repartir." » L’international ivoirien ne s’y trompait pas avant la réception de Bastia. La machine, freinée depuis huit matches, a effectué quelques réglages pour se remettre en marche. Un doublé, inscrit en six minutes (17e et 22e), et Lille renoue avec la victoire (2-1), une semaine après avoir concédé sa troisième défaite en championnat.

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La rédaction