Ligue 1: les retardataires célèbres au retour des fêtes

Edinson Cavani et Javier Pastore n'étaient pas présents à la reprise du PSG mercredi, quatre jours avant le déplacement du club à Rennes en Coupe de France. Il n’est pas rare que ce type de phénomène se produise après les fêtes. Retour en arrière.

Cavani n’en est pas à son coup d’essai

En janvier 2015, Edinson Cavani est déjà impliqué. Rentré avec quatre jours de retard, il écope alors, avec son complice de l’époque, Ezequiel Lavezzi, d’une sanction sportive et financière. Fautif, les deux joueurs ne sont pas bousculés outre mesure par leur direction avec un entraînement supplémentaire seulement imposé. Laurent Blanc, d'un naturel plutôt mesuré, avait qualifié leur comportement d'"inadmissible" et "inacceptable". Cavani n’a peut-être pas retenu la leçon.

Quand Ronaldinho a une dent contre son club

Adulé par le Parc des Princes, Ronaldinho agaçait ses dirigeants pour sa vie nocturne agitée. Pour s'être présenté avec une semaine de retard par rapport à ses coéquipiers à la reprise, l'idole du Parc des Princes avait prétexté une rage de dent. C’est son frère et agent qui avait justifié le retard par l’étude d’une éventuelle opération de la mâchoire. Le club parisien était monté au créneau en précisant, dans un communiqué, que le joueur bénéficiait "d’un suivi régulier et de qualité au niveau dentaire".

Gil avait "le mal du pays"

Le défenseur évoluait à Valenciennes entre 2011 et 2013, mais il passait le plus clair de son temps dans l’avion entre le Nord de la France et le Brésil, son pays d'origine. Gil a souvent prolongé ses vacances, trois années d’affilée. "Je sentais avant son départ qu’il y avait un problème. Il avait le mal du pays. Il s’excuse", expliquera le président de Valenciennes, Jean-Raymond Legrand, au sujet du futur international brésilien.

Jussiê et le plâtre de sa mère

Absent de l'entraînement pendant quatre jours en janvier 2013, Jussié avait invoqué un accident survenu avec sa mère, dont la jambe se serait cassée. Jean-Louis Triaud avait manié l'ironie en conférence de presse à l'heure de commenter la mésaventure. "En tout cas, si ce n'est pas la vérité, il aurait pu trouver un truc plus original. On n'est pas convaincu, on a demandé une photo, on a reçu un plâtre, mais je n'ai pas reconnu sa mère", avait plaisanté le président des Girondins.

Quand le phénomène gagne aussi l'étranger

Génie souvent ingérable, Adriano a longtemps été raillé pour sa surcharge pondérale. Ses coup de blues, fréquemment associés à une prise de poids conséquente, ont débuté à l'Inter. Pour ne pas s'être présenté à l'entraînement le 2 janvier 2009, les Nerazzuri lui infligent une amende conséquente de l'ordre de 150 000 euros, soit 30% de son salaire de l'époque. Il effectuera son retour de vacances le lendemain, le ventre bien rempli. Adriano a ensuite récidivé à d'innombrables reprises avec l'AS Roma, qui résiliera son contrat en mars 2011.

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QM