Lille: Gourvennec ne voit pas de malaise avec Yilmaz mais comprend sa "frustration"

Vainqueur face au Red Bull Salzbourg (1-0) en Ligue des champions, Lille occupe la première place dans son groupe. Mais un cas interpelle, celui de Burak Yilmaz (36 ans) qui une fois de plus n’a pas trouvé le chemin des filets. Auteur de trois buts toutes compétitions confondues, la situation du Turc inquiète, lui qui comptait la saison dernière 16 réalisations en Ligue 1.
En conférence de presse, son entraîneur Jocelyn Gourvennec a expliqué qu’il n’y avait aucun malaise avec le Turc qui ne semblait pas avoir la mine des beaux jours après la victoire de son équipe en Coupe d’Europe: "Je n’ai pas vu cette scène-là. Il était très content quand je l’ai vu, de la victoire évidemment. Et puis il est impliqué sur le but, ce qui est important aussi. C’est simplement ça".
Tout en assurant comprendre que son joueur ne soit pas satisfait de son rendement actuel: "Qu’il y ait de la frustration pour un buteur qui ne marque pas, c’est logique". Le Français a aussi fait comprendre que le joueur de 36 ans travaille dur pour être à nouveau décisif: "Il s’applique beaucoup à l’entraînement, il en fait toujours après les séances pour répéter ses gammes (…) Il travaille pour retrouver son flow".
"L’exigence et la concentration sont fondamentales"
En Ligue 1 le parcours lillois n’est pas aussi brillant que celui en Ligue des champions. Douzième au classement, les champions en titre n’ont plus gagné depuis le 3 octobre dernier face à Marseille (2-0).
L’ancien coach de Bordeaux a été invité à parler de cette situation paradoxale: "Peut-être qu’on sait naturellement que la Champions League, c’est un très haut niveau mais il ne faut pas croire qu’en en faisant un tout petit peu moins en Ligue 1, ça passe parce que ce n’est pas vrai".
Alors que son équipe a pris l’habitude ces dernières semaines de se faire rattraper au score lors des fins de matchs, Gourvennec a donné la recette pour éviter ce genre de cas: "L’exigence et la concentration sont fondamentales (…) On a besoin de retrouver un mental et une connexion sur le fait de défendre fort et dur, y compris sur les fins de matchs".