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Lille s’est arraché

Le Lillois a inscrit, face à Rennes, son dixième but de la saison.

Le Lillois a inscrit, face à Rennes, son dixième but de la saison. - -

Les Lillois ont conservé leur troisième place grâce à un succès arraché à deux minutes de la fin sur le terrain de Rennes (2-1).

Il avait tellement mal qu’il n’en a pas profité. Mathieu Debuchy est pourtant bien le grand homme de la victoire lilloise à Rennes (2-1). Sur le point de quitter la pelouse sur blessure, maintenu sur ordre de son entraineur, le milieu nordiste a serré les dents pour lancer l’offensive du deuxième but de son équipe, inscrit à deux minutes de la fin par Aubameyang. Le LOSC reste ainsi sur un podium de L1 qu’il n’a plus quitté depuis huit journées.

Arrachée au forceps, cette victoire aurait pu se dessiner plus tôt. Après cinq minutes de jeu, Gervinho faisait ainsi parcourir un premier frisson dans la défense rennaise en étant à deux doigts de profiter d’une remise dangereuse de M’Vila vers Douchez. Mais le couperet tombait dans la foulée par Pierre-Alain Frau (10e). Sur une perte de balle au milieu de terrain de Bangoura, l’attaquant lillois profitait d’une fausse piste côté gauche de Gervinho pour s’enfoncer dans l’axe et tromper le gardien breton d’une frappe croisée imparable. Son dixième but en Ligue 1 cette saison.

Lille poursuivait son pressing tout terrain mais se faisait surprendre sur la seule action dangereuse des Rouge et Noir en première période. A la réception d’une longue ouverture de Mangane, Gyan devançait Chedjou de la tête pour offre un caviar dans la course de Leroy, qui expédiait le ballon entre les jambes de Landreau (26e). Une tête de Rami sur la barre plus tard (41e), les Lillois pouvaient s’en vouloir de ne pas avoir concrétisé leur domination. D’autant qu’une semelle de Bocanegra avait contraint leur meilleur buteur Gervinho à regagner le banc prématurément.

Agacé par le scénario de la rencontre, Frédéric Antonetti décidait de laisser les transparents Bocanegra et Bangoura au vestiaire pour lancer Danzé et Briand. A bon escient puisque la percussion était enfin au rendez-vous côté rennais, Briand étant tout près d’offrir un doublé à Leroy (61e). Mais la partie ne tardait pas à s’installer alors dans un faux-rythme, entrecoupé d’une vague frappe lointaine de Balmont (76e) et d’une tête trop molle de Mangane (84e). Alors qu’on se dirigeait vers un nul logique, le LOSC lançait sa dernière offensive. Avec la conclusion que l’on sait.

La rédaction