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Lille-Valenciennes : le derby fait dans l’inédit

Le toit du Grand Stade est fermé

Le toit du Grand Stade est fermé - -

Auteurs d’un brillant début de saison, les Valenciennois (5e) abordent le déplacement à Lille dans la peau du favori ce samedi (17h). Un derby du Nord qui se déroulera pour la première fois dans le Grand Stade. Et avec le toit fermé !

Treize buts encaissés, un seul marqué. Les cinq derniers déplacements du VAFC chez son voisin lillois se sont soldés par autant de défaites sans appel. Rien de déshonorant. Le LOSC jouait les premiers rôles quand Valenciennes sa battait pour ne pas descendre. La participation en Ligue des champions des Dogues, conjuguée au déménagement dans le Grand Stade, auraient dû logiquement creuser ce fossé. Il n’en est rien. Les Lillois ont beau jouer face au Bayern Munich ou au FC Valence, c’est bel et bien Valenciennes qui les devance en Ligue 1. A l’heure du premier derby du Nord dans la nouvelle enceinte du LOSC ce samedi (17h), quatre points séparent ces deux villes distantes de 52 kilomètres.

« Ça change, sourit Daniel Sanchez, le coach valenciennois. Lorsqu’on regardait le classement avant le derby, on était toujours derrière Lille. Aujourd’hui, on est devant mais c’est ponctuel. On va tout faire pour s’accrocher et rester le plus haut possible. » Dans un Grand Stade qui aura le toit fermé, une première dans l’histoire du football français, Valenciennes pourra compter sur le soutien de 3000 supporters pour conserver, au moins, ses quatre unités d’avance. « Car nous ne sommes pas favoris, tempère Gaël Danic, l’un des hommes en forme de ce début de saison. Lille reste une très belle équipe. »

Le tacle de Michel Seydoux

Si le milieu de terrain se réjouit de l’excellent début de saison de son équipe, meilleure attaque de Ligue 1 avec 19 buts, il refuse d’inverser les rôles. « Le groupe est vachement humble, explique-t-il. Aujourd’hui encore, on parle de la pluie et du beau temps, pas forcément de nos points. Si on perd nos deux prochains matches, on peut se retrouver 12e. On aura alors un tout autre discours. » Malgré cette prudence, difficile de ne pas imaginer les Valenciennois jubiler à l’idée de se présenter au Grand Stade devant leurs voisins et rivaux. « Il me tarde en effet d’être à samedi, poursuit Danic. Contrairement aux années précédentes, on a des billes dans notre camp. On y va avec plus de certitudes. J’espère qu’on rivalisera. »

Un septième succès du VAFC dans la métropole nordiste lui permettrait aussi de répondre à Michel Seydoux. Dans les colonnes de L’Express, l’ambitieux président lillois a déclaré que « la logique économique voudrait que Valenciennes soit une filiale du LOSC ». Des propos qui n’ont pas plu à son homologue valenciennois, Jean-Raymond Legrand, mais que Daniel Sanchez a pris avec plus de recul, voire d’amusement. « Nous n’avons pas l’intention d’être une filiale du LOSC, réagit le technicien. Il doit y avoir une saine rivalité. Ce type de déclarations fait partie du folklore du derby. C’est de bonne guerre. »

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Aurélien Brossier avec Jean Bommel