Lorient, l’antichambre de l’OM

Alayxis Romao - -
Entre Lorient et l’OM, il y a toujours à chaque opposition comme un air de retrouvailles entre amis. Et pour cause, pas moins de cinq joueurs de l’effectif olympien ont porté le maillot des Merlus. Jérémy Morel, Alaixys Romao et Mario Lémina ont quitté la Bretagne pour rejoindre directement la Canebière. André-Pierre Gignac, lui, a transité quatre saisons à Toulouse (2007-2011). Quant à André Ayew, il fut prêté une saison à Lorient en 2008-09. C’est d’ailleurs aussi le cas cette année du jeune milieu de terrain Larry Azouni. Enfin, n’oublions pas le transfert de l’ancien Marseillais Rafidine Abdullah cet été. Côté phocéen, seuls André Ayew, Romao et Lémina auront droit aux retrouvailles ce samedi, en début d’après-midi (14h), puisque Morel et Gignac sont forfait pour cause de blessure.
Il existe donc bel et bien une filière lorientaise à l’OM même si Elie Baup, interrogé sur le sujet en conférence de presse, reste dubitatif. « C’est le hasard qui fait que les joueurs qui nous intéressent jouent à Lorient », a répondu le coach phocéen lorsqu’on lui a demandé pourquoi il y avait autant d’ex-Merlus dans son effectif.
Romao : « Gourcuff nous apporte un bagage technique et tactique »
Le récupérateur Alayxis Romao, lui, n’est pas du même avis. « Il n’y a pas de hasard, dit-il. A Lorient, les joueurs sont de qualité. Christian (Gourcuff, l’entraîneur) fait du bon travail. Quand on joue là-bas, on sait qu’on va progresser. Il nous apporte un bagage technique et tactique. On peut dire qu’on se sent prêt quand on quitte Lorient. Et puis, lorsqu’on connait du monde dans un nouveau club, c’est plus facile pour d’adapter. »
Si l’entente entre les deux adversaires de cette 8e journée semble donc au beau fixe, certains transferts peuvent occasionner des dégâts collatéraux. Cet été, par exemple, Christian Gourcuff fut à deux doigts de poser sa démission lorsqu’il apprit le départ de son jeune milieu de terrain, Mario Lemina, dans les ultimes heures du mercato. Et qu’importe si Raffidine Abdullah et Larry Azouni ont fait le trajet inverse. Le monde impitoyable des transferts, en somme.
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