Lorient-PSG : Paris s’en sort bien

Bousculé et mené par Lorient en 1ère mi-temps, le PSG, longtemps suffisant, s’est tout de même imposé sur la pelouse des Merlus (2-1), ce samedi lors de la 12e journée de Ligue 1. Les Parisiens reviennent provisoirement à un point de l’OM.

Le Paris Saint-Germain n’est pas malheureux de repartir de Lorient avec trois nouveaux points. En s’imposant 2-1 sur le synthétique du Moustoir, grâce à deux buts inscrits après la pause par Edinson Cavani (61e) et Jean-Christophe Bahebeck (68e), les champions de France ont assuré l’essentiel, c’est-à-dire la victoire.

Mais si le PSG a fait le job en revenant provisoirement à un point de l’OM une semaine avant le choc face à l’actuel leader du championnat au Parc des Princes, Laurent Blanc voudra probablement oublier le plus vite possible la performance de ses joueurs, notamment lors d’une première temps catastrophique.

Cabaye hors-sujet

Car si les Lorientais, très joueurs, ont montré leur meilleur visage à leurs supporters en ouvrant logiquement le score grâce à un joli but de Raphaël Guerreiro avant la pause (42e), ils n’ont pas eu face à eux un adversaire digne d’un double champion de France. Apathique, passif, maladroit et sans imagination, ce PSG a été hors-sujet durant 45 minutes (2 tirs contre 14 à la mi-temps). « Ça ne peut pas être pire, souffle Capitaine Larqué. C’est une attitude de grosses têtes, de "boulards". Ce n’est pas digne du respect que l’on peut avoir pour l’adversaire. »

Symbole d’une équipe hors du coup, Yohan Cabaye (12 ballons perdus). Remplacé à l’heure de jeu par Marco Verratti, auteur de la passe décisive sur le but de Jean-Christophe Bahebeck, l’ex-Lillois a raté tout ce qu’il a entrepris, offrant dès la 1ère minute un « cadeau », certes mal exploité, à Jordan Ayew. « Il se met en danger partout ce garçon, avec le Paris Saint-Germain et l’équipe de France, soupire Capitaine Larqué. Fait-il tout ce qu’il faut pour avoir du temps de jeu avec le PSG ? Je n’en suis pas sûr. Il faut de temps en temps reprendre les bases du football. Surtout quand on prétend vouloir gagner une place de titulaire. » Sévère constat à peine illuminé par la victoire.

la rédaction