Luyindula : « OM – PSG, un match à part… »

Si Peguy Luyindula ne veut pas se mettre de pression avant le clasico, l’attaquant parisien estime néanmoins que cette rencontre à Marseille reste très excitante à jouer.

Peguy Luyindula, le PSG reste sur trois matches sans victoire. Ce choc face à Marseille dimanche peut-il vous relancer ?
C’est forcément un bon moyen de se relancer. On aurait préféré se présenter à Marseille dans une position plus confortable, avec plus de points, mais malheureusement ce n’est pas le cas. (…) On était assez bien parti, on a gagné des matches en marquant beaucoup de buts, et puis on a eu un petit frein. Il faut nécessairement que ça reparte. Est-ce que ce match sera un déclic, c'est prématuré de le dire... Dans le football, ça va et ça vient. J’ai le sentiment qu’on joue bien, alors il faut qu’on continue à jouer comme on le fait. On a été freiné dans l'enchaînement des victoires qu'on faisait, pas par rapport à la qualité de notre jeu. Contre Lyon, on s'est fait remonter à 1-1, et contre Nancy on n'a pas marqué le deuxième but qui nous aurait fait gagner. Avec quatre points en plus, le discours aurait été différent aujourd’hui.

Un OM-PSG, ça reste un match à part ?
Par rapport aux attentes et à l'impact sur public, je ne sais pas. Je pourrais pas me prononcer, parce que je ne fais pas trop attention à ce qui se passe autour, ni à ce que ça suscite. Mais ça reste un match à part pour nous les joueurs. On a tous envie de le jouer.

Pour quelles raisons ?
C'est un match excitant, avec beaucoup d'ambiance. Ça blesse un peu plus de rater ce genre de matches. Mais on n'a pas ressenti d'atmosphère particulière entre nous. Ce serait une mauvaise idée d'y aller avec de la pression ou de la tension, on essaie de l'évacuer au maximum. Je ne ressens pas de pression ou de tension aujourd’hui, mais peut-être que ça va monter au fil des jours.

La saison dernière, vous étiez revenu du Vélodrome avec une belle victoire 4-2. Vous aviez notamment marqué Peguy…
Oui, c’est un bon souvenir. Mais il y a une nouvelle page à écrire aujourd’hui. Il ne faut pas penser au passé avant un match important. Chaque match est différent.

Un mot sur Guillaume Hoarau. A peine remis sur pied, il s’est de nouveau blessé le week-end dernier et sera absent plusieurs semaines. C’est un coup dur pour Paris…
Oui, Guillaume est un joueur important. C’était notre meilleur buteur l’année dernière, c’est pour dire. Avec lui, on perd une pièce essentielle. De notre côté, on essaye de le soutenir moralement, du mieux qu’on peut. Mais je pense que le meilleur des soutiens serait de gagner sans lui, pour qu’il puisse revenir dans les meilleures conditions.

Le PSG (9e) s’enlise peu à peu dans le ventre mou du championnat. Considérez-vous cette rencontre à Marseille comme un match couperet ?
Non, je ne le pense pas. C’est sûr que la situation actuelle n’est pas celle que l’on espérait, mais il reste beaucoup de matches. On a encore la possibilité de se reprendre. Là on enchaîne les mauvais résultats, mais on peut très bien ré-enchaîner les victoires.

La rédaction