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Lyon: Aulas ouvre les portes du Parc OL

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A deux jours du premier match dans le nouveau stade lyonnais, ce samedi (17h) contre Troyes, Jean-Michel Aulas convie ce jeudi matin les journalistes pour une visite guidée de son Parc OL. La fin d’un long combat et le début d’une nouvelle ère pour son club.

La première visite date d’il y a près de dix ans. Août 2006. Jean-Michel Aulas se rend sur le site dit du « Montout », à Décines, cadre du futur stade flambant neuf de l’Olympique Lyonnais. Une décennie de moult batailles juridiques et politiques plus tard, le Parc OL va accueillir sa première rencontre officielle ce samedi. Un match en après-midi (17h) contre Troyes en forme de baptême d’une nouvelle ère. A deux jours du grand rendez-vous, « JMA » a décidé de jouer les guides ce jeudi matin en conviant les journalistes à une visite de l’enceinte de 59 186 places qui verra désormais évoluer « son » OL. L’occasion d’évoquer le long combat pour voir ce stade sortir de terre et ouvrir de nouvelles perspectives à son club.

Aulas : « Un modèle qui fonctionne en Allemagne et en Angleterre »

« Ça change beaucoup de choses, confirme Aulas. D’une part, ce stade est la propriété d’un club donc on peut décider d’un certain nombre d’évènements en fonction des priorités du club résident. Deuxièmement, du fait de sa taille et des activités annexes, les ressources iront directement au club alors que dans d’autres organisations, elles sont éparpillées autour des différents investisseurs. C’est un modèle qui fonctionne en Allemagne : les dix stades de la Coupe du monde 2006 ont été faits sur ce modèle-là, qui fonctionne également en Angleterre ou au Danemark. A partir du moment où il fonctionne un petit peu partout en Europe avec satisfaction, il doit pouvoir fonctionner ici aussi. »

70 millions d’euros de recette annuelle

La volonté est de faire de cette enceinte moderne « plus qu’un stade ». « C’est un ensemble dans lequel il y a un parc avec des infrastructures sportives, médicales, de loisirs, d’hôtellerie et de restauration qui vont permettre à ce Parc OL d’être ouvert 365 jours par an et de faire en sorte que les gens qui veulent venir tout au long de l’année puissent le faire avec des conditions d’accueil tout à fait conviviales et ergonomiques. » Vingt-huit mois après la pose de la première pierre, à l’automne 2013, le rêve un peu fou de « JMA » devient réalité. Il est censé rapporter 70 millions d’euros de recette annuelle. Et faire grandir encore un peu plus l’OL.