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Lyon, la nouvelle donne

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Avec le retour en force du tandem Aulas-Lacombe, le club aux sept titres de champions de France réduit la marge de manœuvre de Claude Puel et renoue avec son passé.

L’Olympique Lyonnais est-t-il entré dans une nouvelle ère ? Si l’organigramme des septuples champions de France n’a pas changé d’une virgule malgré une nouvelle contre-performance mercredi en Coupe de la Ligue face au PSG, le mauvais début de championnat des Gones a contraint Jean-Michel Aulas à bousculer les prérogatives de ses deux hommes forts : Claude Puel et Bernard Lacombe. Le perdant et le gagnant.

Conseiller historique du président, le dirigeant rhodanien se rapproche du terrain. « On lui demande d’être plus proche des joueurs pour aider à faire remonter les informations, explique JMA. Selon les résultats, il est, à ma demande, plus ou moins présent auprès d’eux. Ce positionnement existait avec les précédents entraîneurs. Bernard a une expérience extraordinaire des situations difficiles. Il peut être un élément fédérateur de plus dans notre course à la remontée. Mais tout cela se fait de manière non hiérarchique. »

Réveillère : « Aulas et Lacombe reprennent les rênes »

Si Claude Puel garde ses fonctions d’entraîneur général, le retour en force de Lacombe, avec qui il ne s’est jamais entendu, réduit sa marge de manœuvre. « Il n'y aura pas de gros changements, ni d’interférences, prévient pourtant le coach rhodanien. Chacun a des rôles bien distincts et les respecte. Il n’y aura pas de problème de fonctionnement. Le président et Bernard ne vont pas intervenir dans le domaine technique. Le plus important est qu'on sente une unité dans le club. »

Pour les anciens joueurs lyonnais, le retour du duo Aulas-Lacombe est un retour en source : « Avant l’arrivée de Puel, ils fonctionnaient comme ça, se souvient Anthony Réveillère. Ils reprennent les rênes. Avoir Bernard Lacombe avec nous, c’est un plus. Il s’est toujours impliqué dans le club. Il a toujours un petit mot ou une histoire à raconter. On l’aime pour ça. » Si joueurs et dirigeants prônent l’union sacrée avant d’accueillir Sochaux, samedi à Gerland, la réalité du terrain jouera-t-elle un nouveau mauvais tour à Jean-Michel Aulas ?