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Lyon n’avance pas

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Tenus en échec (1-1) par une solide mais peu efficace équipe rennaise, l’OL, inquiétant en défense, confirme ses lacunes du moment.

A l’entame de la rencontre, une statistique interpelle sur l’état de forme de la défense lyonnaise : depuis quatre matchs, les Gones concèdent en moyenne deux buts par match. L’inquiétude née de la catastrophique prestation de l’arrière-garde olympienne sur la pelouse de Benfica (quatre buts encaissés) en milieu de semaine se confirme dès les premières secondes de la partie.

Etourdissants, les hommes de Frédéric Antonnetti s’offrent une entame de rêve. Première minute, Kembo se débarrasse du marquage élastique de Kallström et sert Dalmat plein axe qui rate son face-à-face avec Lloris. Dans les secondes qui suivent, c’est Tettey qui d’une frappe tendue oblige le portier de l’équipe de France à une parade décisive. Deux énormes occasions suivies d’une troisième qui sera la bonne : servi par Montano, Kembo efface Cris d’un grand pont à l’entrée de la surface et fusille Lloris (3e). Dans tous les bons coups en première période, l’ailier droit rennais oblige même Claude Puel à revoir son dispositif tactique en replaçant Bastos arrière gauche à la place de Kallström, fantomatique. Affligé par le début de match de son équipe Anthony Réveillère ne mache pas ses mots : « Ce n’est pas normal qu’on débute aussi mal les rencontres. Rennes nous a fait la misère pendant dix minutes ! Ca me dérange un peu, il a fallu qu’on prenne ce but pour réagir. Hugo nous garde dans la partie et après on réagit. Mais je préfère agir que réagir. » Chaque coup de pied arrêté est un supplice pour une formation olympienne qui joue qui peine à trouver des décalages.

Dépassé par le rythme breton et inefficace sur coups-franc, Gourcuff confirme sa méforme actuelle. Seul Gomis parvient à créer du danger par ses déviations. Rennes trouve des espaces mais ne parvient pas à faire le break et sous la menace des visiteurs. Kallström pose la première banderille juste avant la pause sur une frappe des vingt mètres qui heurte le poteau de Douchez (45e). Le sort du match bascule au retour des vestiaires. A la 53e, Théophile-Catherine fauche Gomis à 25 mètres des buts de Douchez. Bastos s’élance et crucifie le portier rennais d’une frappe splendide. Le score n’évoluera plus. « Au vu du match, on a des regrets, commente le jeune Samuel Souprayen, titularisé pour la première fois en L1. On a démarré fort mais on ne pouvait pas tenir un tel rythme pendant 90 minutes. En face c’est Lyon, une bonne équipe. On est satisfaits du match nul. » Du côté de l’OL, la rencontre laisse une nouvelle fois ses supporters sur leur faim. La banderole « Puel démission » a même été ressortie en fin de match…