Lyon n'en fait pas une montagne

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Même nombre de points (17), même nombre de buts marqués (14) et encaissés (7), le PSG et Lyon se partagent les lauriers au sommet de la Ligue 1. Dimanche, une des deux équipes pourrait pourtant prendre l’ascendant psychologique sur son adversaire pour le reste de la saison. Pour des Lyonnais rajeunis, et à qui l’on prédisait bien des tourments à l’intersaison, ce sommet au Parc des Princes pourrait confirmer leur prometteuse entrée en matière. Maxime Gonalons, qui prend de plus en plus d’épaisseur au sein de l’entrejeu rhodanien, ne manque d’ailleurs pas d’ambition : « On va tâcher de continuer sur notre dynamique et y aller pour gagner. »
Face à des Parisiens qui n’ont plus perdu en championnat depuis la 1ère journée (1-0, face à Lorient), l’entraîneur lyonnais Rémi Garde ne pourra pas compter sur ses blessés de longue date, notamment Lisandro Lopez et Yoann Gourcuff. « Cela pourrait mieux se présenter si j’avais plus de choix, en effet, mais j’ai encore des solutions » a-t-il regretté. Récemment rappelé chez les Bleus après son ébouriffante entame de championnat, Bafétimbi Gomis (6 buts en Ligue 1) devrait guider l’attaque des Gones au Parc des Princes.
Garde : « Ce n’est pas un tournant »
S’ils considèrent Paris comme « favori, au vu de son recrutement », Gonalons et ses coéquipiers ne se présenteront pas en victimes expiatoires. Garde s’est sans doute creusé la tête pour tenter de limiter l’influence de Javier Pastore, mais il a confié « ne pas avoir préparé quelque chose de spécial contre lui, plutôt un plan de jeu pour essayer de contrarier une équipe qui est bien plus qu’une somme d’individualités».
Le technicien se refuse à participer au bourdonnement médiatique qui accompagne la rencontre. Au moment d’évoquer PSG-Lyon comme un tournant de la saison, Garde balaie d’emblée : « On ne peut pas parler de tournant. Au niveau du contexte, de la réputation de l’adversaire, c’est évidemment un match particulier. Mais c’est surtout un match qui apportera trois points. Il est important comme les autres. Et puis, il restera quand même quelques journées…»