Lyon-Reims : L’OL prend la tête

Lyon s’est largement imposé face à Reims ce dimanche après-midi lors de la 13e journée de Ligue 1 (3-0). Un succès qui permet aux joueurs de Rémi Garde de prendre provisoirement la tête du classement, en attendant le résultat de Bordeaux-Marseille (21h).

Voilà trois mois, jour pour jour, que Lyon ne s’était plus assis sur le trône. Un luxe que les joueurs de Rémi Garde se sont à nouveau offert ce dimanche après-midi. Si l’OM ne s’impose pas à Bordeaux dans la soirée, ils passeront au moins une semaine dans la peau du leader. Au pire, ils resteront dauphins, avec un match en retard et 2 points d’avance sur le PSG. A l’inverse de Saint-Etienne ou Valenciennes, accrochés ce week-end, l’OL ne s’est pas fait prier pour prendre ses aises en haut du classement. Face à une équipe de Reims volontaire mais fébrile, les Rhodaniens, privés de Dejan Lovren, blessé à la cuisse, ont fait parler leur expérience.

Après une première mi-temps poussive, Anthony Weber leur a donné un sérieux coup de pouce en marquant contre son camp, suite à un centre en retrait d’Anthony Réveillère (44e, 1-0). Les partenaires de Yoann Gourcuff, ovationné par Gerland, ont ensuite contrôlé la rencontre face au promu champenois. Bafétimbi Gomis a bénéficié d’une nouvelle toile de Grzegorz Krychowiak pour doubler la mise à bout portant (73e, 2-0). Parfaitement servi par Steed Malbranque, Lisandro Lopez a scellé le score en fin de match d’un subtil piqué (90e, 3-0). A l’origine de cette dernière action, Clinton N’Jie, le jeune attaquant camerounais (19 ans), a profité de ce dimanche idyllique pour faire ses premiers pas en L1.

Un programme dantesque jusqu’à la trêve

Grâce à ce succès, Lyon enchaine un 5e match consécutif sans défaite en championnat. Une manière de mettre la pression sur ses principaux concurrents. Et de préparer au mieux un mois de compétition qui s’annonce dantesque. D’ici la trêve hivernale (le 22 décembre), les protégés de Jean-Michel Aulas vont disputer 9 rencontres. Un programme particulièrement copieux, pimenté par des déplacements à Toulouse, Marseille, Saint-Etienne et Paris. L’occasion de voir ce que ce Lyon a vraiment dans le ventre.

Alexandre Jaquin