Lyon se remet en selle

Le Bosniaque a inscrit le premier but et offert le second à Gomis. - -
La première moitié du contrat est remplie. Pour garder intacts les espoirs de podium, il fallait absolument aux Lyonnais une victoire hier face à Monaco. Chose faite avec conviction face à des Azuréens démobilisés. Deux obstacles jonchent encore la voie vers la Ligue des champions. Le premier est Le Mans, samedi, toujours à Gerland. Victoire là aussi impérative. Le second est lillois. S’ils s’imposent à Lorient, les Nordistes priveront l’OL d’une qualification directe. Ce qui signifie tour éliminatoire, reprise précoce, saison plus longue et énorme pression dès le mois d’août. Jean-Michel Aulas s’en passerait bien. Mais à 20 millions la participation à la C1, somme estimée par le président lui-même, ça vaut bien quelques jours de vacances en moins.
Monaco n’a pas vraiment existé hier. L’outrageante domination lyonnaise a été récompensée par Pjanic au cœur du premier acte, d’une reprise de volée ciselée et déviée par Toulalan (28e). Dès la reprise, Gomis n’a plus qu’à pousser au fond l’offrande du Bosniaque (48e). Sans un Stéphane Ruffier en forme internationale, ça aurait pu être bien pire. Impeccable, le portier azuréen écarte de deux réflexes les têtes à bout portant de Gomis (61e) et Lisandro (70e). Les vingt dernières minutes sont monégasques mais Lisandro, en contre, corse l’addition (87e). « On a fait le boulot, avec la manière », souffle Ali Cissokho sur Foot+. Aucun des quatre présélectionnés blessé, la plus large victoire de la saison à domicile et la Ligue des champions toujours en vue, la soirée fut belle pour l’OL. Pas autant que celle de samedi prochain en cas d’issue heureuse.