Maillots retirés, les origines d’une tradition

Franco Baresi - -
Roberto Baggio, Javier Zanetti, Franco Baresi, Johan Cruyff ou encore Pelé. Mathieu Valbuena, qui s’est engagé avec le Dynamo Moscou, s’apprête à rejoindre cette liste prestigieuse après que l’OM ait décidé de ne plus attribuer son n°28. Longtemps établie aux Etats-Unis, où le numéro 23 de Michael Jordan a été retiré par les Chicago Bulls après son passage légendaire en NBA, cette pratique est arrivée en Europe dans les années 1990. Avant cela, les joueurs portaient habituellement des numéros allant de 1 à 11, selon le poste occupé sur le terrain, et les remplaçants à partir de 12. Ce qui signifiait qu’un joueur ne portait pas forcément le même numéro tout au long de la saison. Mais l’attribution des numéros s’est depuis libéralisée.
L'Angleterre a ouvert la voie
En 1993, l’Angleterre autorise les clubs à attribuer les numéros qu’ils souhaitent à leurs joueurs, pouvant aller de 1 à 99. Toutes les grandes ligues européennes adoptent ce système dans les années qui suivent, comme la Serie A en 1995. Ce qui a notamment permit au Brésilien Ronaldo de choisir le 99 en 2006. Cela laisse aussi la liberté aux clubs de retirer le numéro de maillot de certains de leurs joueurs, à leur départ ou leur retraite.
Quelques restrictions existent toutefois encore à travers le monde. La CONMEBOL en Amérique du Sud impose par exemple aux clubs disputant les compétitions continentales d’attribuer des numéros allant de 1 à 25 aux 25 joueurs présents sur la feuille de match, interdisant donc de contourner cette loi. Certains retirent aussi le numéro d’un joueur décédé, comme pour Marc-Vivien Foé à Lens et Manchester City. Une autre façon de faire son entrée au Panthéon du football…
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