Makelele : « En gagnant, on sauve pas mal de choses ! »

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Claude Makelele, que représente cette finale de Coupe de France pour vous ?
Jouer une finale, c’est important pour moi et pour le club. En cette fin de saison, cela nous permettra de sauver pas mal de choses. Cette année, on a souffert. Mais, depuis un mois, je trouve qu’on a repris confiance. On a su prendre conscience de nos qualités tout en démontrant beaucoup de solidarité.
Lors de la saison 1992-1993 alors que vous jouiez pour le FC Nantes, vous aviez perdu une finale de Coupe de France contre le PSG (3-0). Quel souvenir gardez-vous de ce match perdu ?
J’étais très jeune à l’époque. J’avais 20 ans. Ce jour-là, on était tombé face à une équipe expérimentée du PSG. Je n’ai pas oublié. C’est pour cela que gagner la Coupe de France m’apporterait vraiment beaucoup de bonheur.
Selon vous, quelle équipe est favorite pour cette finale ?
Les Monégasques ont dit que nous étions favoris parce que la finale se jouait à Paris. Mais, toutes les finales se jouent au Stade de France. Et la plupart des joueurs monégasques sont originaires de la région parisienne. Eux aussi évolueront à domicile.
En Ligue 1, les Azuréens vous ont battu à deux reprises cette saison…
Oui, c’est vrai. Au niveau de la confiance, ils partent donc logiquement avec une longueur d’avance. Mais une finale, c’est toujours 50-50. Il ne faut pas trop se focaliser sur Monaco. Avant tout, il faudra être solide parce qu’en défendant bien, on va forcément se créer des occasions.
« On a repris confiance »
Comment jugez-vous cette équipe de Monaco ?
Monaco est une formation qui joue vraiment bien le contre. Il y a des joueurs qui se projettent très rapidement vers l’avant. A nous de ne pas nous faire piéger. Il faudra que les Monégasques jouent au ballon s’ils veulent l’emporter.
Ce match pourrait se jouer au penalty. Pensez-vous participer à la séance ?
Ecoutez, je fais partie du groupe parisien. Donc si je dois mettre la « patte », je le ferais avec un grand plaisir.
Dix-sept ans après avoir joué cette finale de Coupe de France avec Nantes, vous êtes encore là. Etes-vous fier de cette longévité ?
Ce métier est une passion. Je ne pense plus à mon âge. C’est peut être ça qui me sauve.