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Marquinhos : « Le Mondial 2014 ? Je travaille pour ça »

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A deux jours de la réception de Bastia (10e journée), Marquinhos est revenu sur son excellent début de saison avec le PSG. Sur ses problèmes de santé qui ont retardé son éclosion. Et surtout, sur son rêve de disputer le Mondial 2014 avec le Brésil.

Marquinhos, vos débuts à Paris ont été très compliqués. Vous êtes arrivé blessé et fatigué. Vous revenez de loin...

Oui, ça a été très difficile pour moi. Je suis arrivé à court de forme. Ce qui a été très important, c'est le soutien du staff et du club. Ils ont bien planifié ma récupération, on a fait les choses les unes après les autres. J'ai pu bien récupérer et on m'a laissé le temps de prendre mes marques.

Et maintenant, vous sentez-vous à 100 % de vos moyens ?

Physiquement oui et mentalement aussi. Mais je considère que j'ai une grande marge de progression. Je garde les pieds sur terre et je continue à travailler pour progresser. De toute façon, personne ne peut dire qu’il est réellement à 100%.

Vous n'aviez jamais inscrit le moindre but en pro avant de rallier le PSG. Et vous avez déjà marqué trois fois avec Paris. Vous attendiez-vous à de tels débuts ?

Non, ça n'était pas prévu du tout. Je ressentais beaucoup d’anxiété à l’idée de revenir sur les terrains. J'avais surtout le souci de pouvoir rejouer, je ne m'attendais pas à marquer. Un but c'est déjà beaucoup, trois, c'est hors du commun pour moi. Maintenant, j’espère continuer sur ma lancée et aider l’équipe à gagner.

Quel regard portez-vous sur le football français, en comparaison avec celui que vous avez connu en Italie avec l'AS Rome ?

Ce sont deux footballs différents, chacun avec ses qualités. C'est dur de situer la différence. Mais en tant que jeune joueur, c'est bien de connaître deux championnats différents. Ça va me permettre de progresser et de grandir.

« J'ai su saisir ma chance »

Tout semble aller très vite pour vous. Justement, est-ce que tout cela - votre bonne intégration dans l'équipe, votre assimilation du football français, vos buts - n'arrivent pas trop vite finalement ?

Tout a été très rapide, c'est vrai. Mais j'ai rêvé de ça, même si je ne pensais pas que ça pourrait aller aussi vite. A 18 ans, j'ai eu la chance de venir en Europe et de jouer à Rome, ce qui était un grand pas pour moi. J'ai réussi à m'imposer et au bout de 10 mois, j'ai eu une offre d'un grand club comme le PSG. Mais ça n'est pas arrivé par hasard. J'ai beaucoup travaillé et j'ai su saisir ma chance quand on me l'a donnée. Tout cela est aussi le fruit de mon travail.

Samedi contre Bastia, le PSG évoluera sans Verratti et Motta, suspendus. Cela pourrait-il être préjudiciable pour vous ?

Marco et Thiago Motta sont très importants pour nous, car ce sont deux joueurs de grande qualité. Ils ne seront pas là, mais nous possédons un effectif assez large pour pallier à ces absences. Je suis persuadé que les joueurs qui les remplaceront démontreront eux aussi leur talent. De toute façon, quand on porte le maillot parisien, on se doit de tout donner.

Et sur un plan personnel, la Coupe du monde au Brésil avec la Seleçao, vous y pensez ?

Pourquoi pas ? Je dois rêver, croire en moi. Jouer le Mondial au Brésil, chez moi, ce serait un rêve. Je travaille pour ça, je ferai de mon mieux à chaque match pour attirer l'attention du staff de la Seleçao. Je ne m'empêche pas de rêver. En plus, ici à Paris, on a la chance d’avoir une très bonne visibilité, car nous sommes plusieurs Brésiliens.

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La rédaction