Marseille-Bordeaux : l’OM refait le coup de Lyon

Alaixys Romao et André-Pierre Gignac - -
Un dernier effort en 2013 pour donner le ton de 2014. Voilà l’enjeu ce dimanche pour Marseille et Bordeaux, opposés dans un duel pour les places européennes. Et ce sont les Girondins qui se sont donné des perspectives d’avenir en ramenant un point précieux du Vélodrome (2-2). Un match nul qui leur permet de reprendre la quatrième place et de revenir provisoirement à huit points de Lille, l’actuel troisième, qui se déplace à Paris ce dimanche soir (21h). Pour l’OM, en revanche, les fêtes se dérouleront à une sixième place loin des espérances de début de saison.
Après un bon match nul à Lyon (2-2) et une victoire mercredi contre Toulouse en 8e de finale de la Coupe de la Ligue (2-1), Marseille semblait pourtant sur la voie de la guérison. Mais les maux semblent plus profonds qu’ils n’y paraissent. Car hormis deux quarts d’heure de feu, le premier et le dernier, où Cédric Carrasso a multiplié les parades, les Olympiens n’ont pas montré grand-chose. Si ce n’est leur incapacité à maîtriser un match de bout en bout. Un peu à l’image des Bordelais.
Deux buts en deux minutes pour l'OM
Privé notamment de Cheick Diabaté, son meilleur buteur (7 buts en L1), Bordeaux a tout de même réussi à tromper deux fois Steve Mandanda. D’abord grâce à Jussie, plus prompt qu’Alaixys Romao dans un duel aérien sur un corner (1-0, 34e), puis par l’intermédiaire de Nicolas Maurice-Belay, qui profite d’une grosse erreur de Kassim Abdallah (2-0, 66e). Le scénario rêvé pour les hommes de Francis Gillot. Trop beau pour être vrai. Car comme à Lyon, Marseille a sonné la révolte et a réussi à remonter deux buts pour transformer une prestation de mauvaise qualité en un match nul au goût de victoire.
Sur deux actions initiées par Thauvin, Romao et Gignac ont inscrit deux buts de raccroc en deux minutes (73e, 74e) et ont rallumé le feu dans un Vélodrome jusqu’alors éteint, sauf pour accompagner de sifflets la sortie de Dimitri Payet (57e). Malgré un match nul concédé à domicile, ce sont donc les Marseillais qui repartent avec le sourire, alors que la bonne affaire est pour les Girondins. Comme un résumé parfait de ces deux équipes finalement très paradoxales.
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